"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 22 août 2018

Les cerisiers qu'on abat (1)




Ce n'est pourtant pas encore l'automne mais à Bihorel, les immeubles eux, poussent déjà comme des champignons. Seuls les naïfs s'en étonneront, ce n'est là que la poursuite de la lente et inexorable destruction du cadre de vie des Bihorellais voulue par notre petit marquis.

Bien sûr certains vont trouver cela révoltant et se demanderont si l'on ne peut pas agir pour éviter le massacre. Trop tard, c'était à l'époque où le PLU fut imposé à la population bihorellaise que cette dernière aurait dû se remuer le popotin. 
D'ici à quelques mois ce sera encore bien pire avec le PLU intercommunal, qui servira d'ailleurs de paravent au maire qui , je l'entends déjà, dira la main sur le cœur qu'il regrette bien tout ça mais que maintenant, ce n'est plus de sa responsabilité mais de celle de la métropole...Alors qu'il aura participé à son élaboration et l'aura approuvé. Demain votre cadre de vie sera encore plus défiguré et ce sera de votre faute, mes chers Compatriotes, puisque vous continuez à dormir et à raser les murs.

premier geste du bétonneur: abattre un cerisier cinquantenaire


En attendant ce sont encore quelques milliers de mètres carrés de jardins qui vont être détruits, de pelouses bitumées et bétonnées, d'arbres abattus, de haies supprimées, de rosiers arrachés autant d'abris et de nourriture pour les oiseaux, les insectes en grand danger partout et notamment à Bihorel et pourtant si utiles et indispensables à la vie humaine et à la chaine écologique en général.

Certains revendiquent une "conscience écologique" mais au sujet de Pascal Houbron, nous parlerons plutôt de lui comme d'un "inconscient écologique" tant sa politique d'urbanisation va à l'encontre de la protection de l'environnement et du réchauffement climatique en particulier. Alors que pour limiter la hausse des températures dans les villes, on envisage un peu partout de les végétaliser, à Bihorel, le maire détruit ce qui existe déjà. Joli bilan écologique !

Confiez à notre petit marquis la protection de la forêt amazonienne et d'ici à cinq ans, les peuples autochtones devront importer du bois .

CD

 
La place Saint Louis à Bihorel, bientôt défigurée



 (1) en référence à André Malraux " Les chênes qu'on abat" - 1971




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire