"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 2 mars 2016

2 mars 2006, mort de Philippe Muray




"Je veux bien passer pour réactionnaire, car toutes les occasions de se rendre antipathique aux progressistes sont bonnes. "

Philippe Muray



6 commentaires:

  1. Le meilleur auteur des Brigades Mondaines, tellement au dessus de Didier Goux !

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  2. Et oui, la période des "écrivains en bâtiment" (avec un " ^ ").

    Que voulez-vous, cher Raoul, les idées, cela déjà ne nourrissait pas son homme et puis à l'époque le roman ça ne payait plus, concurrencé (comme le pastis par le whisky) par les parcs d'attractions et les artistes de rue. Quant au "furtif" de la nouvelle, il était en passe de se transformer en Festivus à roulettes...

    ps:
    Didier Goux, d'un point de vue littéraire (je vous avouerai que je n'ai jamais lu de Brigades Mondaines écrites par lui), c'est très en dessous de Muray.

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    1. Nous sommes, au moins sur ce point, d'accord. Pas lu non plus les brigades mondaines, c'était juste pour le mot, "Le chef-d’œuvre de Michel Houellebecq" est sur ma pile, je vous dirai.

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    2. Je présume que vous parlez de "soumission", bon roman, bien écrit que j'ai lu en une demi-journée et qui anticipe assez bien ce qui suivrait le prochain quinquennat en cas de victoire de la gauche en 2017 ou de celui qui sera finalement son meilleur candidat: Ali Juppé

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    3. "Le chef-d’œuvre de Michel Houellebecq" est un roman de Didier Goux paru en janvier, pas encore lu.
      Soumission, j'y ai lu un roman sur la collaboration, l'histoire du type qui hésite avant d'y aller, et qui finit par entrer dans le système dominant par flemme, par pragmatisme presque nihiliste. Le début est assez remarquable, la seconde moitié, là où vous avez semble-t-il décelé de l'anticipation, ne m'a pas bouleversée.

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    4. je constate que j'ai quelques lacunes en ce qui concerne l'actualité de Didier Goux...
      Pour en revenir à Soumission, s'il y a effectivement de la flemme de la part du personnage et un brin de nihilisme, il s'agit aussi d'un mâle blanc désabusé en fin de course dont la vie est dans une impasse affective et professionnelle, mais je vois également dans ce roman la description de la démission intellectuelle de nos "élites", le renoncement de la pensée occidentale (ou sa disparition).
      Quant à l'action du roman et ce qui en fait pour moi le fond, c'est l'exact opposé de la guerre des civilisations mais l'acceptation par la soumission en douceur de l'islamisation de la France.

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