"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 19 juin 2010

Etre et Durer


« Etre et durer », devise du régiment de paras que commandait Bigeard

La France vient de perdre l’un de ses plus fidèles serviteurs. Héros des guerres d’Indochine et d’Algérie, Bigeard était de la trempe des hommes qui font tant défaut à la France d’aujourd’hui.
« Adieu ma France, écrivait-il en 2005, tu n’es plus celle que j’ai connue, le pays du respect des valeurs, de l’hymne national et du drapeau, le pays de la fierté d’être français. Adieu ma France, des trafics en tout genre, du chômage, de l’islamisme, de la polygamie, du laxisme, de la permissivité, de la famille décomposée…Adieu ma France réduite à l’état d’urgence, ma France déconstruite, en guerre avec elle-même. Je veux, néanmoins, demeurer optimiste et croire en ton sursaut. Mais qui te sauvera ? ».
Clin d’œil de l’histoire, Marcel Bigeard s’est éteint un 18 juin, jour de patriotisme s’il en est.
Avec le panache qu’on lui connaissait, le Général Bigeard a demandé à ce que ses cendres soient dispersées au dessus de la cuvette de Diên biên phû afin de rejoindre ceux qu’il commandait et qui ont péri là bas.
L'actualité en 24 heures a mis sur le devant de la scène les deux extrémités du spectre en matière de patriotisme: d'un coté De Gaulle, le 18 juin 40, le Général Bigeard et de l'autre les renégats qui jouent en "bleu".
C.D

Ps : à tous les super résistants de gauche qui voudraient venir ici faire les malins et jouer les « gentils » de l’histoire en me parlant de torture en Algérie, je rappellerai que les pouvoirs spéciaux à l’armée française en Algérie ont été votés (12 mars 1956) sous le gouvernement socialiste de Guy Mollet par le parlement français, y compris par le groupe communiste qui comptait alors 146 députés (et, oui Victor cela a existé), suivi d’un décret le 17 mars 1956, signé d’un certain François Mitterrand, qui instaurait la justice militaire en Algérie. Fermez le ban.

1 commentaire:

  1. "Magnifique", tu incarnes bien ton nom...
    J'ai eu "la chance " de le connaître, j'avais 11 ans à Bône, où son 3eme RPC venait se "reposer" au Collège d'Alzon. A la plage de St Cloud, on les
    rencontrait de semaine en semaine au fil des opérations, et certains manquaient à l'appel, et nous, mômes nous avions le coeur serré :
    Qu'avaient-ils, alors, ces héros, 20 ans tout au plus.
    Ils restent à jamais dans ma mémoire et qu'on vienne pas me dire que je suis un affreux fasciste (les c..., savent même pas ce que cela veut dire)...avant de n'avoir appris la vie de ce "chevalier moderne".
    Saint Augustin

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