"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 18 juin 2010

Lendemain de débâcle


Charles de Gaulle, visionnaire s’il en est, aurait-il prononcé son discours du 18 juin 1940, s’il avait pu voir ce que la France deviendrait en 2010? Cela valait-il la peine de se dresser, de résister, de combattre, d’appeler les Français une fois encore au sacrifice, pour 70 ans après en arriver au sarkozysme, à la gauche solidaire, au consumérisme, à la contre colonisation et l’avachissement de l’esprit français ?
Oui, j’en suis certain, le Général de Gaulle aurait prononcé ce discours car il avait foi en la France éternelle. Il n’aurait pas douté qu’en 2010, des patriotes issus de toutes les classes sociales, seraient prêts à affronter les nouveaux périls qui menacent notre pays.
A l’heure où dans l’espace public, les "apéros" sont interdits et la prière des musulmans autorisée par les nouveaux collabos, ceux là même dont les contre-réformes détricotent une à une les conquêtes sociales du Conseil National de la Résistance, à l’heure où les citoyens paient les cigares des nantis de la république, à l’heure où il ne se passe pas une semaine sans que le drapeau français ne soit brûlé par la racaille, le discours du 18 juin 1940 n’en est que plus actuel et doit donner à chaque Français, fier de l’être, la force de continuer à porter la flamme de la France et à refuser la résignation.
Les grands hommes qui incarnèrent l’âme de la France et qui avec le peuple écrivirent l’histoire, émergèrent toujours des époques incertaines, des situations chaotiques, des révoltes, des insurrections, des guerres civiles.
Ces temps là sont proches et ce n’est pas fait pour me déplaire!
Manu ad ferrum
C.D

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