La "Manita" et la face B

Si hier soir, j'ai éprouvé de la satisfaction, c'est uniquement pour Luis Enrique. Enfant du Barça, du beau jeu, celui que Johan Cruijff apporta dans ses bagages, voilà bien longtemps, depuis l'Ajax d'Amsterdam dans les années 70, d'abord en tant que joueur puis comme entraineur du Barça, les Xavi, Inesta, Guardiola et Enrique sont ses fils spirituels. Hier soir, belle démonstration de pressing haut, de "Toro" et de jeu en triangle. Avant toute chose, ce fut une victoire mise en musique par Luis Enrique. Bravo à lui pour cette "Manita" (pour les cinq doigts de la main) expression  espagnole qui qualifie une victoire 5 à 0. 

Pour le reste, avons-nous vu un grand match ? Ma réponse est non. Pour cela, il aurait fallu deux grandes équipes sur le terrain et hier soir, inexplicablement, l'Inter n'a pas existé. Je n'ai pas reconnu l'équipe qui en deux match élimina...le Barça. Nous eûmes l'impression que les "Nerazzurri" avaient avalé des somnifères. Où était la célèbre "Grinta" qui caractérise les grandes équipes italiennes ? Peut-être un jour, connaitrons-nous les causes de leur apathie ? Voilà pour la face "A" du 45 tours de la soirée de ce samedi. 

Quant au Qatar Saint Germain, je n'oublie pas que son propriétaire finance les islamistes, le Hamas là où il est et les territoires colonisés et islamisés en France . Alors, excusez-moi de ne pas m'enthousiasmer. Hier soir, ce n'était que du "Foot", et l'essentiel est ailleurs, malheureusement.

Cela m'offre une transition vers la face "B" du 45 tours de la soirée de ce samedi. Celle que les médias macronistes et islamo-collabos ne montreront pas.

Certainement, il existe encore des supporters de souche du PSG. Des nostalgiques de l'époque Borelli ou Daniel Hechter, des Susic, Baratelli, Kombouaré, bref du Psg qui perdait toujours contre Marseille. De doux passéistes, un peu comme moi, lorsqu'il s'agit de l'OM ou de la France, bref d'un monde englouti. La réalité de 2025 est tout autre.

C'était prévisible et prévu. Cela n'a pas attendu le coup de sifflet final. Dès 21h30, les escaliers des territoires colonisés de la France les ont vomis, tout comme les caves en ont régurgité des milliers. Les barbares et autres primitifs sont entrés en action. Pillant, saccageant, agressant, cassant. 

Il en est désormais ainsi, lors de chaque célébration. Environ 560 interpellations, des magasins pillés, des voitures brulées et pire, de nombreux blessés et 2 décès ! Tout comme les agressions quotidiennes ou meurtres au couteau, cela n'a pas l'air d'émouvoir plus que cela, la France des pousseurs de caddies et des papas poussette. 

L'exécutif, en la personne de Retailleau et celle de Numez, fait profil bas. Une fois de plus, nous avons eu la démonstration que l'état français et cette chère république n'étaient plus en mesure d'assurer la sécurité des honnêtes gens. Hier soir, les forces qui tentaient d'assurer l'ordre, tiraient avec des balles en mousse. Qu'on leur donne de la 12/70 à sanglier et si les "Kalach" rappliquent que l'on fasse donner les Guerriers avec la déblayeuse. Et comme les derniers gouvernements ont éparpillé la vermine sur l'ensemble du territoire national, la capitale et sa banlieue ne sont plus les seules saccagées. Clermont, Cherbourg, Pau, Nantes, Lyon et bien d'autres connurent, hier soir, un sort équivalent. 

Un journal du matin ou un éditorialiste  (j'ai oublié lequel) titrait: "Paris n'est plus une fête". 

Le football non plus.   

C.D