"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 24 avril 2025

Quand Peponne loue Don Camillo

 



Le Pape est mort. Mes chers Compatriotes, si je vous disais que la disparition de "François" m'a plongé dans une infinie tristesse, vous ne me croiriez pas et vous auriez raison. Paix à son âme.

Voici quelques mois, j'ai signé sur ce blog un billet intitulé "Ce Pape ne m'aime pas" et j'éprouve toujours le même sentiment. Il n'aimait pas la France, méprisait l'Europe chrétienne et s'il avait le souci des pauvres, il est passé à coté de ceux d'Europe. Plutôt que d'essayer de réveiller la "Fille ainée de l'Eglise", (comme le fit Jean Paul II), il l'a ignorée. Le blanc français, catho, hétéro ne l'intéressait pas. Il nous considérait condamnés par l'Histoire et la démographie. 

"Place à la nouvelle chrétienté", aurait pu être son slogan, un slogan proche de celui d'un Mélenchon "Place à la nouvelle France" que le Pape aurait pu faire sien.

Tout comme le remplaciste robespierriste, il nous appelait à ouvrir toutes grandes nos portes et fenêtres pour accueillir "un nouveau peuple" et peu lui importait alors, si cela signifiait la disparition du peuple autochtone judéo-chrétien et gallo-romain bâtisseur de la France depuis le baptême de Clovis en 495. 

La Pape François m'a souvent fait penser à celui décrit par Jean Raspail dans "le camp des Saints", démagogue par une simplicité affichée ("un pape normal", dirait un ex-président "normal") qui n'avait que faire du lustre de la liturgie, les deux pieds bien ancrés dans Vatican II et de ce fait, réfractaire à la messe selon le rite de Saint Pie X à un point tel qu'il le fit interdire de nouveau, revenant ainsi sur l'ouverture voulue par le Pape Benoit XVI.

Pourtant, les jeunes français qui se tournent toujours plus nombreux aujourd'hui vers l'Eglise catholique, ont soif de sacralité, de transcendance, de solennité et de verticalité, plébiscitant la messe selon le rite tridentin. "François" avec son œcuménisme était à contre courant du besoin d'un catholicisme identitaire exprimé partout en Europe.

Reconnaissons lui, quand même, sa ferme opposition à l'avortement et à l'euthanasie (pour un Pape catholique, c'est bien la moindre des choses...) mais pour le reste, il suffit de lire les hommages appuyés des islamo-gauchiste du NFP, pour être convaincu qu'il s'agissait bien d'un Pape "catho-gaucho".

Alors, si Peponne en est à louer Don Camillo, c'est que la messe est dite...

Cardinal Sarah, au secours !!!


C.D




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