"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 17 janvier 2024

Soliloque

 

La Gaule aux Gaulois


Je dois confesser, mes chers Compatriotes, m'être assoupi à plusieurs reprises lors de l'interminable conférence de presse de notre foutriquet. L'excellent Saumur-Champigny 2015 de Thierry Germain qui m'accompagna en la circonstance, y fut sans doute pour quelque chose mais à l'évidence moins que le coté insipide et lassant des propos tenus à l'Elysée.

Notre industrie est chétive, on assassine notre agriculture, notre dette atteint 3000 milliards, notre hôpital est à l'agonie, notre armée est exsangue, nos frontières sont des passoires, la violence retrouve un niveau jamais atteint depuis le début du 20ème siècle, des parties de plus en plus vastes de notre sol sont occupées par des narco-islamistes, la misère touche de plus en plus de Français, l'école s'effondre et tous les services publics avec elle mais foutriquet soliloquera deux heures durant, visiblement assez satisfait de lui-même.

Individu hors-sol, Macron vit dans un village Potemkine que ses conseillers lui ont confectionné. " Éole " devait pourtant nous déclencher un cyclone pour donner un second souffle à son quinquennat. On allait voir ce que l'on allait voir ! L'audace en serait le viatique et le destin funeste promis à la France serait pris à contre pied par ce général Bonaparte de l'ère numérique qui s'apprêtait à réarmer notre nation. 

Hélas, mille fois hélas, l'épopée promise et tant attendue ne vint point et nous eûmes droit à une petite promenade dans une galerie commerciale située en lisière de ville, guidés par un manager commentant ses mérites et performances pour nous démontrer qu'en dehors de sa marque de lessive, point de linge propre à l'avenir.

Finalement, j'ai retenu deux choses. La première, c'est une contradiction: Macron affirme vouloir réunifier la nation mais il ostracise 42% des Français, ceux qui ont voté pour Marine Le Pen. 

La deuxième chose, c'est une observation de Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, commentant ce matin les propos du président : 

« On a entendu le prénom Nahël mais pas celui de Thomas ».


Peut-être une dernière chose, encore: "Pour que la France reste la France" déclara un Macron reprenant ainsi mot pour mot, le slogan de campagne d'Eric Zemmour en 2022. Mais, pour y parvenir, encore faut-il en avoir la volonté, être patriote et démocrate. Assurément, Macron n'est ni l'un, ni l'autre mais juste un comédien qui peine à poursuivre et terminer son spectacle quinquennal. 


C.Dragasès




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