"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 29 novembre 2020

Qui es-tu pour jauger ainsi ?

 Je crois que cette semaine en "Absurdistan", le mur du "çon" a été dépassé.

"Jauge", Voilà le nouveau mot à la mode ces temps-ci et nos fonctionnaires/technocrates jaugent partout. Entre la réouverture des stations de ski sans remontée mécanique et le casernement de "papi et mamie dans la cuisine" en passant par la jauge à "30" dans les lieux de culte, nos experts se sont autorisés n'importe quoi et surtout le pire. Oui, mes chers Compatriotes, qui sont-ils donc pour jauger ainsi ?

Et l'absurde n'épargne pas nos contrées. Ainsi à Bihorel, les technocrates de la métropole après moulte concertations, évaluations, réflexions, commissions, discussions, réunions, planifications ont eu l'inspiration de créer, avec approbation de l'œil expert de notre petit marquis, 200 mètres de piste cyclable (à l'économie, bien sûr) matérialisés par un coup de peinture au sol et quelques plots, pour s'apercevoir quelques jours après sa mise en place, que les bus ne pouvaient plus, faute d'espace, desservir l'arrêt du collège Michelet où chaque jour des centaines de gamins descendent ou montent dans les bétaillères métropolitaines. Ennuyeux, non ? Enfin, faire et défaire, c'est toujours travailler comme disait ma regrettée grand-mère et puis ça occupe les fonctionnaires et il faut bien que nos impôts servent à quelque chose, n'est-ce pas ? 

Ne rigolez pas, mes chers Compatriotes, ce sont les mêmes technocrates qui s'affairent actuellement à la réfection de notre place de l'église. Cela promet !    

Dernière minute, le Conseil d'Etat vient de casser la jauge des trente fidèles qui d'ailleurs devait être celle des trente pour cent...Malheureusement, voilà confirmé une fois de plus que c'est bien la 7ème compagnie qui nous gouverne. 

En attendant, mes chers Compatriotes, je vous souhaite un bon temps de l'Avent avec ce premier dimanche et pour l'illustrer cette cantate de J.S.Bach "BWV 61 "Nun komm der Heiden Heiland" écrite pour la circonstance.

C.Dragasès













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