"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 4 janvier 2015

Tags dans le vieux Bihorel: l'oeuvre d'un "déséquilibré" ?


vieux Bihorel, janvier 2015

Non, mes chers Compatriotes, la photographie ci dessus n'a pas été prise ce jour par votre serviteur dans les quartiers nord de Marseille, ni en Seine Saint Denis mais bien à l'encoignure des rues Joseph Roy et Jules Michelet, autant dire dans le vieux Bihorel. Il s'agit là des murs d'un immeuble tranquille aux occupants sans histoire.
Le tag peut parfois être une expression "artistique" ou encore servir d'identification en vue de cambriolages futurs mais le plus souvent sa signification est tout autre. Le tag est un message clair à l'attention d'ethnies ou de bandes rivales,signifiant qu'ici, les auteurs du tag sont "chez eux" et que le quartier est devenu leur chasse gardée.
Sans doute dans le cas présent, s'agit-il d'une première approche, d'un coup pour voir et tester les réactions mais force est de constater que c'est un coin dans la tranquillité et la sécurité des habitants du vieux Bihorel qui vient d'être enfoncé.
Le maire est le premier responsable de la sécurité de ses administrés mais le parti politique auquel il appartient (l'UDI, sorte de parti bobo-centriste mou) ne brille pas dans ses discours par la fermeté vis à vis des délinquants. Les bobo-centristes seraient plutôt des adeptes de "l'excuse".
L'exemple de Bihorel est d'ailleurs tout à fait révélateur. Avant la fusion, la police municipale ne comptait pas moins de six membres. Elle est aujourd'hui réduite à deux agents pour neuf milles habitants et les trois quartiers de notre commune. Est-il besoin de poursuivre plus en avant la démonstration, si ce n'est en rappelant que c'est le maire actuel qui a laissé filer le poste de police nationale situé jadis rue de Verdun, vers la commune de Bois Guillaume.
On voit bien là, que la sécurité des Bihorellais est le cadet des soucis du maire qui soit, au sujet des tags, ne pipera pas mot ou se contentera tout au plus d'une vague déclaration qui restera sans lendemain comme il en est coutumier.
Si rien n'est fait, mes chers Compatriotes, sous peu ce seront les poubelles de cet immeuble qui seront un jour incendiées, puis d'autres tags fleuriront sur d'autres murs et plus rien ne pourra stopper à Bihorel, le processus qui a déjà modifié l'aspect et l'âme de tant de quartiers de nombreuses villes de France.
Mais dans toute chose, se trouve toujours une part de positif. Les bobos et les belles âmes de tous poils du vieux Bihorel, pourront enfin jouir des bienfaits du "vivre-ensemble" qu'ils chérissent tant !
CD

4 commentaires:

  1. le foyer municipal a eu le même traitement. C'est avec nos impôts qu'il va être nettoyé

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  2. exact, il y en a le long de l'escalier et derrière le foyer

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  3. pour l'instant le maire refuse que le mur de l'immeuble soit nettoyé avec les moyens municipaux sous prétexte que c'est un mur privé. C'est un scandale, la mairie est responsable des incivilités, c'est a elle de veiller à la tranquillité des habitants

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  4. Petit scoop !
    à partir du 1er février prochain, Bihorel n'aura plus qu'un, ou plutôt devrais-je écrire plus qu'une policière municipale...

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