Il Ilfaut le dire sans hésiter, sans tergiverser : Manuel Valls mène
une politique juste et courageuse quand il fait appliquer les
décisions de justice concernant le démantèlement des regroupements
illégaux de Roms, réduits à vivre dans des conditions
d’insalubrité inacceptables. La droite devrait d’ailleurs
l’applaudir sans retenue. Au risque, sinon, d’apparaître pour
des politiciens guidés par leurs seuls intérêts partisans. Elle
devrait également soutenir le ministre de l’Intérieur face aux
déclarations
sentencieuses de Viviane Reding, la
vice-présidente de la Commission européenne en charge de la
Justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté (ouf !),
qui veut placer la France « sous surveillance » ! La
même qui, rappelez-vous, avait osé, concernant la politique de
Nicolas Sarkozy vis-à-vis des Roms, cette comparaison : « Nous
avons de sinistre mémoire les déportations pendant la Deuxième
Guerre mondiale, alors recommencer cela, ce serait la fin de
l’Europe »…

Alors
que faire ? Dire et redire qu’il en va d’abord de la
responsabilité de la Roumanie et de la Bulgarie, manifestement peu
soucieuses de prendre cette question à bras le corps, c’est le
moins qu’on puisse dire. Et puis, ne pas laisser croire qu’il
suffirait – comme veut nous en persuader une partie de la gauche
assez mal dans ses baskets face à la détermination de Manuel
Valls – de lever « les mesures qui restreignent l’accès
des ressortissants roumains et bulgares au marché du travail
français ». Comme si les presque trois millions de chômeurs
n’existaient pas. Comme si les Roms concernés allaient chercher du
travail. En tout cas, celui que pourrait leur proposer Pôle
emploi…
Juste un conseil : que tout ce petit monde aille, de toute urgence, revoir .« Le temps des gitans », le chef-d’œuvre d’Emir Kusturica
Juste un conseil : que tout ce petit monde aille, de toute urgence, revoir .« Le temps des gitans », le chef-d’œuvre d’Emir Kusturica
PS/
Audrey Pulvar, aujourd’hui à la tête des Inrocks, est dans son
rôle de grande vigie de la gauche quand elle lance un «
Cher François (Hollande), on n’a pas voté pour ça ».
Remarquez, c’est facile : elle ne doit pas en croiser beaucoup
en rentrant chez elle, dans l’appartement de fonction de son chéri,
au ministère de l’Economie et des Finances, à Bercy.
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