"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 10 juillet 2010

Quatrième de couverture


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Un Bihorel magazine pour ne pas dire grand-chose et surtout pas l’essentiel. Un édito où le Freluquet déverse du bla bla sur le développement durable et la gestion des déchets. Du convenu et du rabâché tout juste bon à faire du remplissage d’édito. Rien, bien entendu, sur l’augmentation de 20% du coefficient d’occupation des sols, votée lors du conseil municipal du 28 juin 2010. Pascal Houbron n’écrit jamais ce qu’il fait. Il se contente d’agir en fourbe.
Après cela, dans la rubrique « développement durable » le maire pose sur une bicyclette (à son air « décontracté », on voit que c’est un habitué). Il s’agit sans doute d’un message subliminal pour nous inciter à utiliser le vélo afin de nous faufiler dans les embouteillages sur les principaux axes de Bihorel le matin. Cependant, pas d’information sur l’espérance de vie d’un cycliste slalomant entre les camions déviés de l’A28 ou happé par le déplacement d’air du panzer de Guillaume Avisse.
Plus inhabituel : La photo du conseil municipal trinquant verre d’eau à la main. Sans doute pour fêter le résultat de la majorité municipale aux régionales à Bihorel et le râteau que s’est mangé le Freluquet. En tout cas cela a dû les changer des libations post conseil municipal.
Non, Mes Chers Compatriotes, je crois que nous pouvons directement passer à la quatrième de couverture.
Dans le billet des « verts solidaires », rien de spécial. Leur seule préoccupation étant ces derniers temps de s’opposer à la fusion, leur discours est uniquement centré sur comment sauver le soldat Pétel d’une désillusion municipale.
Mon attention a été retenue sur cette page pour plusieurs raisons : Le billet de la majorité et celui de Maurice Buisson. J’ignorais que la réforme des retraites fut un tel enjeu municipal, au point que la majorité y consacre tout son espace d’expression. Certes, ils avaient déjà traité des crottes de caniches au plateau des provinces (voir sur ce blog « Broutards et crottes de caniches » du 2 mars 2010) alors sans doute la panne d’inspiration sur les dossiers bihorellais explique-t-elle cet engouement pour ce sujet national. A moins que la réforme ne se discute et ne se vote au prochain conseil municipal ? Le 7 septembre 2010, vous savez donc que c’est à la mairie qu’il faudra aller manifester pour défendre nos retraites. Je vous laisse le choix quant aux moyens à utiliser pour obtenir gain de cause.
Ensuite, nous savons tous combien Pascal Houbron est un démocrate scrupuleux et respectueux des lois et des règles. Non ? Mais si voyons ! Tenez la loi veut que chaque liste au conseil municipal bénéficie du même espace d’expression sur le bulletin. Eh bien vous pouvez vérifier au millimètre près, c’est le cas. Sauf que, le texte ne doit pas excéder 420 caractères. Alors regardez bien le texte de la majorité d’Houbron, non seulement il dépasse largement les 420 caractères, mais en plus l’infographiste a utilisé une petite astuce qui consiste à diminuer la taille des caractères pour pouvoir en mettre encore plus dans le même espace ! C’est cela aussi la mentalité des petits caïds immatures : édicter la loi dans son quartier et ne la faire appliquer que pour les autres.
Pour conclure, je trouve que l’infographiste n’a pas été sympa avec Maurice. Vu la place perdue dans son « espace d’expression municipale », il aurait là du au contraire augmenter la taille des caractères. Cela aurait masqué le fait que Maurice n’a rien à dire.
Enfin, positivons ! En perdant de la place, Maurice aura ainsi écrit moins « de conneries ».Car Maurice, il ne fait pas qu’en dire, il en écrit aussi beaucoup (merci Desproges).
C.D

1 commentaire:

  1. Faut il faire un lien entre les personnages cités ici et la chanson de Brassens?

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