"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 4 février 2022

Bihorel, pas dans le top

 


Dans son édition du 30 janvier dernier, le JDD a publié le "top" des 500 communes de plus de 2.000 habitants (classées par département) où l'on vit le mieux. Les villes de Seine-Maritime ne brillent guère dans ce classement (Rouen 90ème) à l'exception et l'on se demande bien par quel miracle à barbe dalmatienne, du Havre (20ème)  ?

J'ai bien cherché et je n'y ai pas trouvé Bihorel où pourtant, notre petit marquis y affirme qu'il y fait "bien vivre ensemble". Mais, est-ce bien étonnant ? En vérité, Bihorel souffre d'un double handicap pour y figurer.

Le premier, c'est son maire que ces veaux de Bihorellais reconduisent depuis plus de vingt ans par simple conformisme et instinct grégaire. Par trouille aussi d'élire une équipe municipale qui ne les maternerait pas, qui ne déciderait pas de tout pour eux, en gros qui les obligerait à mouiller le maillot et à faire fonctionner leurs petites cellules grises pour décider du futur de leur commune. C'est tellement plus relaxant, confortable et sécurisant de se faire mener en troupeau soumis vers les pâturages, par un petit marquis qui vous explique que c'est dans son champ que l'herbe sera toujours la plus verte. Ainsi, le ruminant paissant est rassuré.

Alors faute de politique audacieuse, Bihorel depuis plus de vingt ans voit son standing et son attractivité péricliter. Cadre de vie détruit année après année par la densification de l'habitat et la fermeture d'équipements publics. En effet, mes chers Compatriotes, comment bien vivre dans une commune qui n'a plus de piscine municipale, ce qui constitue une régression d'un demi-siècle, dont le patrimoine n'est plus entretenu et où l'on remplace des arbres par de la caillasse ? 

Le second handicap pour Bihorel, c'est celui d'appartenir à une métropole dirigée par un troubadour d'Annie Dingo (Madame 2 %) et qui s'est assigné pour mission de mener la même politique pour la métropole rouennaise que celle animée par son égérie à Paris. 

Avec son armée de technocrates, petits bonshommes en costumes gris, de communicants en trottinettes et d'élus fraichement démoulés d'écoles où l'on forme ceux qui se pensent comme étant les "aigles" de la république, notre Rossignol du #saccage va transformer l'agglomération en pépinière où vont s'épanouir toutes les âneries et autres gadgets menant vers la "transition", choyant la "diversité" et satisfaisant les caprices des minorités de tous poils, de tous genres, types et inversement.

Pour les "déambulants" approbatifs, l'avenir s'annonce radieux. Pour les autres, s'il s'agit de "mieux vivre" alors il est conseillé de fermer les écoutilles et de se refugier dans les livres pour échapper à la médiocrité ambiante.


C.Dragasès








 

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