"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 28 août 2021

Samedi soir (avec Charlie)

 




1969 ! Les stones sont à leur acmé. Mick Taylor vient de remplacer Brian Jones et fait de la dentelle avec sa guitare pendant que Keith Richards n'a jamais été aussi proche du jeu de Chuck Berry. La gouaille de Mick Jagger tranche avec le coté impassible de Bill Wyman à la basse qui a l'air de s'ennuyer ferme dans son coin. Et Charlie Watts est derrière eux, une sorte d'incroyable métronome qui impose son tempo à tout le groupe.

Les Stones vont enchainer à cette époque (1969/1972) trois albums studio magnifiques, leurs meilleurs (Let it Bleed, Sticky fingers et le grandissime Exile on main street) auquel on peut ajouter Get yers ya ya's out ! sans aucun doute le plus parfait de leurs albums live, sur la pochette duquel figure seul, Charlie Watts en homme orchestre.  
Après le décès de Charlie Watts, restent seuls aujourd'hui de la formation originale, Jagger & Richards puisque Bill Wyman a raccroché sa guitare basse depuis plusieurs années.
Imaginer un monde sans les Rolling Stones est impossible pour moi, puisqu'ils m'accompagnent depuis l'époque de mes treize ans, âge auquel j'ai pour la première fois posé sur mon Teppaz "Exile on main street" que je venais de me faire offrir pour Noël avec "Live at Leeds" des Who... 

Les Rolling Stones sont et resteront mon groupe de rock'n roll préféré, celui le plus apprécié des cancres, impertinents et autres chahuteurs. La vie était belle et tant pis pour les heures de colle ! 

So long, Charlie...


C.Dragasès








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