"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mardi 14 juillet 2020

Un 14 juillet où les drapeaux devraient être en berne


14 juillet à Rouen - Robert Pinchon



Que fête-t-on aujourd'hui, en ce 14 juillet 2020 ? La dislocation de la Nation ? La déliquescence de l'état ? La trahison des élites ? La dégénérescence de "notre race d'esprit" ?

Pas de défilé militaire cette année, cette vieille toquée d'Eva Joly doit en glousser de plaisir. Ah oui, mais me direz-vous, on rend hommage aux soignants et à ceux qui ont tenu la France debout pendant le covid. C'est vrai, ils le méritent mais pas comme cela. 

180 balles pour les soignants et un mars pour les caissières, les routiers, les éboueurs et hop, demain vous retournez bosser pour 1.200 euros par mois grand maxi et soyez contents, vu la crise, si vous gardez votre boulot.

Le 14 juillet est une fête populaire. C'est le jour où le peuple regarde ses soldats défiler puis va guincher au bal musette après le feu d'artifice. Enfin, c'était comme cela il n'y a pas si longtemps encore. Le Peuple, selon la très juste définition de Michel Onfray, "ce sont ceux qui subissent" et dans le soi-disant "monde d'après", ça reste les mêmes.

En ce jour, la république aurait pu rendre hommage aux pompiers caillassés, aux jeunes Français poignardés, aux gendarmes et policiers tués dans l'exercice de leurs fonctions, aux pères de familles qui ne rentreront plus jamais chez eux comme ce chauffeur à Bayonne, tous victimes de la racaille excusée et dorlotée dans les médias et devant les tribunaux depuis bien trop longtemps.

Et les plus de 30.000 morts du covid ? Quand rendra-t-on hommage à ces victimes de l’impéritie de l'état et du mensonge de ceux qui nous gouvernent ?

Oui décidément en ce 14 juillet 2020, la république aurait beaucoup d'excuses à présenter aux Français et cette république devrait demander pardon à la France pour la maltraiter de la sorte depuis tant d'années.


C. Dragasès









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