"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

lundi 29 janvier 2018

Bihorel, le petit marquis de la république profane le clocher

26 janvier 2018

Ah, mes chers Compatriotes, vous ne pouvez pas être passés à coté ! Que vous soyez, ou non, un laïcard intégriste récitant chaque (grand) soir, un notre père (du petit peuple) agenouillé devant une icône de Jean Luc Méchancon, vous l'aurez forcément remarqué, même si je sais que pour la majorité d'entre vous, regarder vers le ciel est devenu en ce début de vingt et unième siècle, un geste contre nature.
Pauvre église Notre Dame des Anges, lui faire cela, l'année de son cent cinquantième anniversaire... Seul un mécréant a pu autoriser que pareille offense soit faite à notre église mais également au bon goût, même si le petit marquis de la république agissant en propriétaire fantasmé de Bihorel, nous a, à maintes reprises par les permis de construire qu'il signa, montré son inclination pour une architecture et une urbanisation résolument vulgaires.
 En 2008, Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars, dans l'Ain, déclarait « les clochers sont faits pour porter des croix, pas des antennes.». Et bien, mes chers Compatriotes en 2018, le sot maitre des lieux bihorellais fait passer le troisième étage de la tour Eiffel pour un modeste poste à galène, comparé à l'église Notre Dame des Anges qui ne compte pas moins aujourd'hui, d' une trentaine d'antennes relais de téléphonie mobile Bouygues, Orange, SFR et autres pilleurs de porte-monnaie.

Sur un plan visuel, c'est notre clocher qui est mutilé par quatre affreux caissons tandis que la façade est défigurée par deux caches imitation "brique" qui se décolorent avec le temps et posés de part et d'autre de la rosace, le tout abritant les fameuses antennes relais pendant que plusieurs sont fixées au revers des quatre clochetons  sans oublier celles disséminées dans la toiture. Une toiture d'ailleurs que notre bon maitre serait bien avisé de faire réparer tant le plafond de l'église souffre de multiples infiltrations d'eau qui détériorent l'ensemble du bâtiment. Mais cela, ce serait prendre une décision positive et le petit marquis, lui, ne sait que détruire et enlaidir la place de l'église.

Et concernant la santé publique, mes chers compatriotes, qu'en est-il ? Bien sûr du coté du Château, on nous objectera que des études ont été menées et que tous les relevés ont indiqué que le taux de radiations est bien inférieur aux normes "européennes" de tolérance. Des études menées par des experts très indépendants, bien sûr, mais depuis le coup du nuage de Tchernobyl stoppé par la ligne bleue des Vosges, j'ai tendance à prendre ces fameux experts à la solde des payeurs d'étude, pour des trompettes, celles qui annoncent le mensonge.

Aux abois dans la gestion des finances communales, le maire fait payer à Bihorel et aux Bihorellais ses errements immobiliers (préemptions hasardeuses) et autres revers de fortune en la matière. Ainsi est-il contraint de faire feu de tout bois pour faire rentrer l'argent dans les caisses, même si le prix à payer est la défiguration du vieux Bihorel et de sa bâtisse la plus emblématique, son église, avant de signer prochainement un permis de démolir le presbytère en attendant celui pour le foyer municipal qui suivra afin de libérer la place à la construction de nouveaux clapiers. Mais ceci est un autre dossier et nous y reviendrons plus tard.

Offense faite à l'histoire de Bihorel, aux bâtisseurs de Notre Dame des Anges, aux maitres verriers qui créèrent ou restaurèrent ses vitraux. Offense faite aux paroissiens mais aussi à tous les Bihorellais croyants ou non mais amoureux du beau, adeptes de l'élégance et du bon gout.
Ne nous trompons pas, mes chers Compatriotes, le maire et lui seul est responsable de la pose de ces caissons de la honte sur notre clocher. L'avis du conseil municipal fut-il sollicité en la matière ou bien fut-ce dans la pénombre du bureau du maire que les autorisations furent signées ? Et si oui, pourquoi ? Des choses à cacher ?

Voici vingt siècles, Jésus chassait les marchands du Temple. Puisse-t-Il en 2018 chasser le profanateur de notre clocher.

CD



26 janvier 2018










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