"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 20 novembre 2015

Service minimum à Bihorel pour l'hommage aux victimes de l'Islamisme




 Hier soir à 18h30, en hommage aux victimes des attentats islamistes du vendredi 13 à Paris, s'est rassemblée à l'appel de la municipalité, une petite centaine de Bihorellais dans les jardins de la mairie de Bihorel Libre. 
Milou Houbron qui depuis le traumatisme du 18 juin 2013 ne sort plus jamais sans être accompagné de Tintin Renard, nous a prononcé un discours tiédasse, nous expliquant que nous étions en guerre que cela allait durer et que nous devions nous doper aux "valeursdelarepublique" à "luniténationale" et au "pasdamalgame" pour tenir le coup. 
Afin de nous galvaniser, il emprunta quelques références culturelles anglo-saxonnes telles que le très british "keep calm" et le célèbre "show must go on" (sans doute son coté Freddy Mercury). Me tenant près du mémorial du Général de Gaulle, le plus que jamais regretté "Grand Charles" me glissa à l'oreille "pauvre France".
Un adolescent, (pourtant fils d'un idolâtre du chemin de Jeanne d'Arc) lut l'article d'un journaliste du New York Times (c'est vous dire si même dans les familles cathos de "droite", là aussi, tout fout le camp...), texte qui dans la plus pure tradition de la caricature yankee nous explique que "Daesh" (la lessive qui lave même au milieu des noeuds/cf Coluche)  attaquait la France parce qu'elle symbolisait le convivial du saucisson, baguette, beaujolais nouveau, jolie mademoiselle, minijupe, MLF et RTT.
Pour terminer, minute de silence, un couplet et le refrain de la Marseillaise. Personne n'osa se dire "à la prochaine" même si chacun savait qu'hélas, nous n'aurons pas bien longtemps à attendre...

CD

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