"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 18 octobre 2013

Quand "valsent" les valeurs de gauche


Ce n’est pas qu’elles étaient toutes rutilantes les valeurs dites de "gauche" lorsque Fanfan la Teinture arriva au pouvoir en mai 2012. Non, tout juste avaient-elles été ressorties du placard où Mitterrand les avait remisées trente ans plus tôt, pour être dépoussiérées et ripolinées le temps d’une campagne présidentielle, histoire de faire rêver le prolo et s’enflammer le bobo. 
Dès septembre 2012, le discours du renoncement qui renvoyait le changement pour « maintenant » à la Saint Glinglin, calma les ardeurs et le bon peuple comprit qu’une fois encore, sous un gouvernement de gauche, il lui faudrait courber l’échine et tendre l’arrière train. François ferait le reste…
Les illusionnistes occupèrent tout un printemps l’opinion avec le mariage dit « pour tous ». Les belles âmes s’exaltèrent et se pâmèrent devant une telle avancée de civilisation. Mais cet orgasme sociétal ne maintint pas longtemps la gauche en l’air. Croissance inexorable du nombre de chômeurs, creusement des déficits, fermeture à tour de bras d’entreprises, humiliation diplomatique (Syrie), ramenèrent la gauche à son triste quotidien. En avalant cette potion bien amère, le gogo de gauche croyait avoir tout subi et au moins estimait-il être toujours le camp du bien, de la pensée progressiste et de l’élégance d’esprit. Il n’était pas au bout de ses peines…
Voilà que, pour employer la terminologie qu’utilisait le journal « Libération » lors des heures les plus sombres de notre histoire (quinquennat Sarkozy), sous l’autorité d’un ministre socialiste, furent exécutées cette semaine des rafles à la sortie des écoles pour expulser du pays des lumières, d’innocentes écolières en situation irrégulière. Et pour couronner le tout, dans la même semaine, une « grande conscience de gauche » (Bedos) et un candidat du PS (Bourdeau) se mirent à insulter deux femmes en invoquant, faux culs et ignorants qu’ils sont, l’esprit rabelaisien et Hara Kiri, en les qualifiant de « conne » et de « salope » sans que cela ne semble choquer les bien pensants qui, pour notre plus grand malheur, nous gouvernent.
C’est que, mes chers Compatriotes, avant d’être des femmes, Nadine Morano et Marion Marechal-Le Pen sont de droite. Ouf ! Les belles âmes sont rassurées. Alors, évidemment dans ces conditions, cela excuse tout, même le fait que l’on puisse se conduire avec elles de la façon la plus vulgaire qui soit. 
On savait que pendant le quinquennat Hollande, la gauche toucherait le fond mais personne n’aurait osé professer qu’il se situerait aussi bas.
CD

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