"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 6 janvier 2011

Des voeux ou un avertissement?

Pascal Houbron, dit "le Freluquet"

Mardi,  Pascal Houbron, présentait ses vœux au personnel communal (voir article de PN ci-dessous).
« C’est une chance de travailler pour la mairie, vous devez la mesurer » lança-il à l’assistance. Une phrase qui peut être interprétée comme un avertissement à ceux qui dans le personnel municipal, s’inquiètent de la fusion, y voient avec raison la perspective de perdre leur emploi et auraient dans l’idée de s’agiter. La mairie avec ses services en grève pendant « le débat » sur la fusion, cela n’arrangerait pas les affaires du freluquet.
N’étant pas à un mensonge près, le maire leur a ensuite affirmé qu’aucun agent n’aurait à pâtir de la fusion. Là, il prend les employés de la mairie pour des crétins. Les fusions d’entreprises ou de n’importe quel type de structure, ont avant tout pour objet de réaliser des économies dans l’exploitation, ce que l’on nomme des « économies d’échelle ».
Imagine-t-on deux secrétaires de mairie? Deux services de communication? Deux services de gestion et de comptabilité? Deux services techniques, etc..? Bien sûr que non ! Cela en fait un de trop dans chaque discipline. Soutenir le contraire, c’est tromper les gens.
Mais le freluquet n’est pas à cela près. Le personnel municipal a tout intérêt à prendre les devants, à se mobiliser et à s’organiser. Car rien ne fera hésiter Pascal Houbron pour sauver ses ambitions politiques. Pas même la sauvegarde des emplois du personnel municipal de Bihorel. Moi, si je travaillais à la mairie, je trouverais que j’ai une tête d’économie d’échelle!
Enfin, amusons nous de cette dernière phrase, déclamée lors de la cérémonie des voeux "je ne serai pas le maire qui verra mourir sa commune à petit feu".

Pascal Houbron préfère l'achever d'un coup de fusion!
CD
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5 commentaires:

  1. Ouaip,
    Moi aussi, j'étais un peu sur le cul en lisant le PN.
    Je doute que des emplois disparaissent purement et simplement car il est bien rare de voir des fusions de collectivités se traduirent par des économies d'échelle sur le personnel. Il est plus probable que la fusion se traduise par des mises au placard...
    De toute façon, soit Freluquet 1er ment aux citoyens, soit il ment aux personnels municipaux. Peut-être aux deux...
    Il se ment peut-être même à lui-même en s'imaginant un destin politique au delà des frontières de Bihorel.

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  2. Autant pour moi, BVAB je croyais que cela voulait dire "Bihorel Vendue A Bois guillaume".

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  3. C'est étonnant, les socialistes de Bihorel se plaignent de la fusion de leur commune avec Bois-Guillaume (qui éloigne une éventuelle prise de pouvoir en 2014),alors même qu'ils ont applaudi des deux mains le regroupement des agglos de Rouen et d'Elbeuf il n'y a pas si longtemps initiée par Fabius ... La politique nous fera toujours rêver :)

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  4. La Crea existe, nous devons faire avec et je vous confierais qu’à mon avis, dirigée par la gauche ou la droite, ce genre de structure écrase de toutes façons, le citoyen.
    Raison de plus pour conserver un niveau de décision et de représentation comme la commune de Bihorel proche du citoyen, lorsqu'elle n'est pas confisquée à des fins personnelles par un freluquet.
    Avec Bihorel votre voix certes ne « pèse » qu’1/9000ème, mais demain après l’annexion par Bois Guillaume, elle ne pèsera plus qu’ 1/25000ème.
    Dans cette affaire de fusion, les socialistes ne sont pas seuls à s’opposer. D’ailleurs le font-ils tous uniquement en tant qu’homme ou femme de gauche? Ce n’est pas, loin s’en faut, ma conviction. Personnellement, je ne m’oppose pas seulement en tant qu’homme de droite. Le débat est ailleurs. Nous le faisons avant tout comme citoyens bihorellais qui exigeons que notre droit fondamental à décider de notre avenir soit respecté. Face à l’annexion, nous oublions nos divergences politiques dans le but de sauvegarder la commune. Cela, je l’ai constaté lors de la distribution de « la fève surprise » dont j’ai été à l'initiative mercredi à la sortie de la galette au foyer municipal.
    En face, nous n’avons qu’un Freluquet arriviste dont le soi disant souci de Bihorel n’est que poudre aux yeux. Ne vient-il pas de déclarer ce jeudi que le seul mandat qui l’intéresse, c’est la députation ?
    Quelle que soit votre tendance politique, je vous invite à rejoindre et à le faire savoir, le camp des citoyens qui veulent rester maître de leur destin en gardant un Bihorel libre !
    Une fois notre commune sauvée, il sera toujours temps de rappeler à la gauche locale, comme dans les villages Gaulois, que son poisson n’est pas frais et de leur filer une bonne peignée démocratique.
    CD

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