On ne peut qu'avoir de la compassion pour les Français de l'île de Mayotte qui semble-t-il, ont tout perdu ou presque. Des morts, des gens qui souffrent et des affamés privés de l'indispensable, subissant les pillages et agressions de la racaille locale. A tous ces malheurs vient s'ajouter le surnombre de population dû à la présence de dizaines de milliers de clandestins migrants comoriens sur l'ile. Et pour couronner le tout, l'incurie de l'état français et le triste spectacle de ce président en bras de chemise revenu sur ce territoire où il n'a pas tenu le quart des promesses qu'il fit lors de son premier passage en 2019.
Dans les années 50, la France perdit peu à peu son empire colonial, Indochine, CFA et ses départements d'Algérie qui lui coûtaient un bras. Aujourd'hui, en Nouvelle Calédonie, aux Antilles nous sommes au bord d'une guerre civile. L'abandon de ces terres lointaines par la métropole en est la cause principale, même si l'on ne doit pas négliger la déstabilisation venue de puissances étrangères (Chine, Russie, Azerbaïdjan). Mais, force est de constater qu'en cette fin 2024, la France n'a même plus les moyens de financer ses derniers confettis d'empire et laisse les ultramarins livrés à eux-mêmes.
Pendant ce temps là, à Paris, les politicards font leur tambouille dans les arrière-boutiques des partis, faisant passer les intérêts des Français de tous horizons et celui de la nation, bien loin derrière.
Bientôt, ce ne sera plus uniquement pour Mayotte que l'on décrètera un jour de deuil national et que l'on respectera une minute de silence mais pour la France entière.
C.D
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