"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mardi 31 décembre 2024

Bavardages d'un prétentieux pour 2025

 



"Malheur à la ville dont le prince est un enfant". L'Ecclésiaste 


  J'aurai bien mieux à faire ce soir, vers 20 heures, que d'écouter les bavardages d'un bonimenteur. Mes chers Compatriotes, vivement la "dernière seconde" de ce quinquennat et que ce prétentieux arrive à son terminus. 

C.D




lundi 30 décembre 2024

Les oubliés


Kfir et Ariel, otages français du Hamas depuis le 07/10/2023


  Ohad Yahalomi (53 ans) et Ofer Kalderon (49ans) sont otages des terroristes du Hamas depuis le 7 octobre 2023, ainsi que les deux frères Kfir et Ariel, enlevés respectivement à huit mois et quatre ans. Qui se souvient et se soucie encore d'eux en cette fin d'année ? Ils sont citoyens français et leurs défauts est d'être blancs et Juifs, alors ils n'intéressent ni les médias collabos, ni les belles âmes de gauche.

Voici quelques décennies, les journaux télévisés ouvraient chaque soir en rappelant depuis combien de jours, des journalistes français étaient retenus comme otages au Liban. Aujourd'hui, tout le monde s'en fout, des otages, et surtout le troupeau qui demain soir bêlera "bonne année" sur les boulevards et places de France, avant d'aller dégueuler dans les ruisseaux, ce dont ils se seront empiffrés.      

C'est le même type  d'oubli qui menace l'écrivain Boualem Sansal. Maintenu au cachot ou dans un hôpital, on ne sait pas trop, par la dictature FLN qui maintient depuis 1962, le peuple algérien sous son joug, Sansal est abandonné à son triste sort par une gauche française, pourtant toujours prompte à défiler, pétitionner pour le Hamas et les migrants. Le seul tort, de Boualem Sansal, c'est de dénoncer l'islamisme depuis des années et d'écrire qu'une guerre civile, comme l'a connue dans les années 90, l'Algérie, menace en France. Alors Sansal, la gauche s'en tape. Et pour son plus grand malheur, l'écrivain franco-algérien est victime de la lâcheté de l'état français face à l'état algérien. Aucun gouvernement n'a eu les "corones" d'affronter les dirigeants FLN et surtout pas ceux de Macron qui sont restés le pantalon sur les chaussures.   

Parfois, j'ai honte de mon pays. Puissent ces otages oubliés de la France, être de retour, sains et saufs, chez eux en 2025.

C.D













mercredi 25 décembre 2024

«Douce nuit française»

 



par Philippe de Villiers - le JDD - 25/12/2024


En cette nuit de Noël de l’an 496, le baptistère de Reims a ouvert ses deux battants. Le roi Clovis, immergé dans la cuve baptismale, adresse son adjuration à l’officiant – Monseigneur Rémi :

– J’ai l’honneur d’implorer auprès de vous la grâce du baptême.

– Jette tes colliers, fier Sicambre ! ordonne l’évêque. Brûle ce que tu as adoré ! Adore ce que tu as brûlé !

Bientôt une colombe, qui tourne autour du ciborium, dépose la Sainte Ampoule dans la main de Rémi pour l’onction baptismale. La reine Clotilde pleure de joie. La foule exulte. C’est une immense clameur qui s’élève sous les voûtes. Le roi des Francs devient, en cet instant, le fils aîné de l’Église.

Alors – miracle de Noël –, devant le baptistère de la Conversion se déploie le Rêve tramé dans l’étoffe des songes, sous la forme d’un cortège, de l’hommage de la France immémoriale. 

Chacun apporte son présent. On voit passer, sous le regard de l’Ange de Reims qui lui sourit, le premier évêque de Paris. Portant sa tête dans les mains, il vient offrir, en forme de cadeau, son martyre fondateur. Il s’appelle saint Denis. Il inaugure une France sacrificielle. Puis, se présente l’apôtre des Gaules. Il offre son manteau écarlate. C’est Martin de Tours. « Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre nous, c’est à moi que vous l’aurez fait. » La France sera donc un Acte de Miséricorde.

Un peu plus tard, entre une jeune pastourelle, sa houlette à la main, elle offre ses moutons. Elle vient de Nanterre. C’est la patronne de Lutèce, sainte Geneviève. Puis se présente une reine, Mathilde, elle arrive de Bayeux. Elle offre la tapisserie immense qu’elle a brodée, qui déroule l’épopée d’Hastings. Alors retentit l’écho du cor de Roland de Roncevaux. Il offre son olifant de détresse, sa chanson de geste. La France sera donc un acte Littéraire.

Ensuite, c’est le roi Arthur. Il dépose le Graal où coule le précieux Sang recueilli par Joseph d’Arimathie. Alors entre, pieds nus, le roi Saint-Louis. Il rend au Seigneur la Couronne d’épines. Il troque sa couronne de puissance contre une couronne de souffrance. Puis vient Jeanne la Lorraine. Elle arrive de Domrémy. Elle offre son anneau et son étendard. Elle supplie que le Ciel la mette « en état de grâce ». Alors arrive le chevalier Bayard. Il offre son épée qui a adoubé, à Marignan, le roi François Ier. On le répute « sans peur et sans reproche ». La France sera donc un acte de bravoure.

Puis s’approche un monarque, suivi de son jardinier. Le monarque, c’est le Roi Soleil. Le jardinier, c’est Le Nôtre. Il dépose les rouleaux des plans du Jardin de Versailles. Un peu plus tard, s’avance un héros du théâtre populaire. Il dépose, devant le baptistère, une plume blanche : « C’est mon panache. » La foule murmure : « C’est Cyrano ! » La France sera un acte de panache.

Il est suivi d’un poète, brisé par la mort de sa fille qui tombe à genoux. Il dépose son chagrin : « Je viens à vous Seigneur/Père auquel il faut croire. Je vous porte, apaisé, /les Morceaux de ce cœur/Tout près de votre cœur que vous avez brisé. » Alors, s’approche une jeune fille, chétive et pauvre, de Lourdes. Elle offre un flacon de l’eau miraculeuse du Gave. Elle a des yeux d’extase et s’agenouille devant une statue de l’Immaculée Conception. Puis s’approche un aviateur. Il est accompagné d’un renard apprivoisé. C’est un poète : Saint-Exupéry. Il supplie l’Ange au sourire éternel : « Faites pleuvoir sur le monde quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. »

Alors s’avance une artiste, écorchée vive. Elle implore « Notre-Dame du Grand Secours ». Puis elle supplie: « Mon Dieu/ Mon Dieu /Laissez-le moi / Mon amoureux ! » Cette nuit de Noël, cette nuit du baptistère inaugural, qui a vu défiler deux mille ans de ferveurs et d’agenouillements, n’a pas seulement déployé l’imaginaire d’un peuple. Elle a fondé le mystère d’une nation choisie, la France, qui fit dire à Péguy : « C’est embêtant, dit Dieu/Quand il n’y aura plus de ces Français/Il y a des choses que je fais/Il n’y aura plus personne pour les comprendre. »









mardi 24 décembre 2024

Messe de minuit - Marc Antoine Charpentier

 





Joyeux Noël à tous ! 






Recyclerie

 


Ce n'est pas un gouvernement mais une recyclerie. La seule bonne nouvelle, c'est le duo Retailleau / Darmanin. Tout ce qui va dans le sens de la lutte contre la délinquance, l'islamisme, le narcotrafic et l'immigration, est bon à prendre. Mais en dehors de cela, c'est une grosse tambouille centre gauche / centre droit qui va poursuivre le macronisme qui lui même poursuit la politique maastrichtienne qui nous a emmenés dans le mur depuis trente ans. 

Une dernière remarque: la situation en France n'est pas suffisamment grave pour que tout ce petit monde se mette au travail dès aujourd'hui. Non, cela pourra attendre le 3 janvier avec le premier conseil des ministres si, bien sûr, ils ont fini de digérer la dinde, le foie gras et le champagne offerts par cette bonne et généreuse fille qu'est la république.

Nous ne sommes pas sortis de là !

C.D




lundi 23 décembre 2024

UERSS

 




Mathieu Bock-Côté: «La Roumanie, laboratoire de la post-démocratie»


CHRONIQUE - Le 6 décembre, la Cour constitutionnelle roumaine annulait le second tour de l’élection présidentielle sur fond de soupçons d’ingérences russes. Une décision discutable qui risque de faire du pays le laboratoire d’une gouvernance post-démocratique.


Le 24 novembre, les Roumains, à la surprise générale, conduisaient au second tour de leur élection présidentielle Calin Georgescu, un candidat antisystème, classé à l’« extrême droite » par les médias occidentaux, et surtout accusé de se désolidariser partiellement de la guerre en Ukraine (il était pour cela accusé d’être prorusse), qui obtenait 23 % des voix. Mais la plus grande surprise vint le 6 décembre, quand la Cour constitutionnelle roumaine décida d’annuler le second tour de l’élection, qui devait se tenir deux jours plus tard.

L’argument avancé par la Cour constitutionnelle avait de quoi surprendre. Même si aucune fraude ne semblait identifiable, le processus électoral aurait été déréglé par la Russie, à travers une manipulation du réseau social TikTok, en favorisant par ses algorithmes Georgescu. C’est à tout le moins ce qu’affirmèrent les services de renseignements roumains. C’est dans cet esprit que la Commission européenne a annoncé le 17 décembre une procédure contre TikTok, dans l’esprit du Digital Services Act. Ursula von der Leyen s’en est félicitée, au nom de la « protection de nos démocraties ». Dans la presse occidentale, le récit de la salutaire annulation d’une élection piratée s’est vite imposé.

Pour peu qu’on situe cette annulation électorale à l’échelle de la dernière décennie, elle ne surprendra pas vraiment. En 2016, la victoire surprise du Brexit avait désemparé la nomenklatura européenne. Elle avait voulu y voir le fruit d’une manipulation indirecte du référendum par Cambridge Analytica. Une semblable explication fut mobilisée quelques mois plus tard, avec la première victoire de Trump, fruit apparemment d’une opération russe. Un récit commençait à s’imprimer dans le débat public : les peuples qui votent mal, c’est-à-dire qui se dérobent aux injonctions idéologiques de l’oligarchie, le font parce qu’ils sont manipulés de l’extérieur. S’ils étaient correctement informés, ils seraient vaccinés contre le dérapage populiste.

C’est dans ce contexte qu’on a vu se développer une volonté explicite de contrôler les réseaux sociaux, qui avaient permis aux préférences populaires de prendre forme à l’extérieur des filtres et des pratiques d’encadrement du système médiatique officiel. D’ailleurs, en janvier 2024, à Davos, Ursula von der Leyen a déclaré que la désinformation était le premier péril de notre temps. On a toutefois compris assez rapidement que l’oligarchie nomme désinformation toute mise en récit de l’actualité qui contredit le grand récit mondialiste et diversitaire. Toute mise en récit qui heurte l’idéologie dominante sera jugée désinformatrice et haineuse.

D’ailleurs, l’argument utilisé pour annuler l’élection roumaine ressemble beaucoup à l’argument utilisé pour délégitimer la récente victoire de Donald Trump, qui serait due essentiellement à la force de frappe de X et au rôle joué par Elon Musk dans la campagne. Il est toutefois plus facile d’annuler une élection dans les Carpates que sur les rives du Potomac. De ce point de vue, l’annulation de l’élection en Roumanie a valeur de test, et ce pays s’est transformé en laboratoire d’une gouvernance postdémocratique, sous la tutelle européiste. On y verra aussi un rappel à l’ordre.

Car telle est la question : une fois que le peuple a mal voté malgré des consignes claires, que faire ? Comme le racontait dans ses Mémoires Boris Johnson, les élites britanniques ont tout fait pour que le vote pour le Brexit soit privé de conséquences concrètes. De même, la radicalisation du front républicain aux dernières élections législatives françaises correspondait à un détournement interne et à une reprise en main du système électoral par un cartel de partis voulant à tout prix empêcher l’arrivée au pouvoir du camp national. La logique du cordon sanitaire appliquée en Allemagne conjuguée aux menaces d’interdiction de l’AfD est de même nature.

Nous assistons partout en Occident à la radicalisation des techniques de neutralisation des mécanismes démocratiques. Le système, pour peu qu’on le nomme ainsi, ne se cache plus. En Roumanie, il a voulu faire un exemple, et rien n’interdit de croire qu’il frappera encore, en cas de nouvelles victoires populistes. La comparaison entre l’UE et l’URSS s’impose à nouveau. Tout comme au temps de la doctrine Brejnev, les pays y appartenant sont autonomes dans la mesure où ils ne s’éloignent pas d’un certain périmètre idéologique, qui se rétrécit (multiculturalisme, immigrationnisme, néoféminisme, gouvernement des juges, etc.) et qui se réclame de l’État de droit. De même, on ne se désolidarise pas, même à la marge, de la vision stratégique de l’Otan, comme on ne sortait pas du pacte de Varsovie.

Confessons néanmoins notre perplexité. Ailleurs, on présenterait de telles manœuvres comme un coup d’État. En Europe, on veut y voir aujourd’hui une entreprise de sauvetage de la démocratie.


Mathieu Bock-Côté - Le Figaro - 21 décembre 2024





Aujourd'hui Mayotte, demain la Nation entière ?

 



  On ne peut qu'avoir de la compassion pour les Français de l'île de Mayotte qui semble-t-il, ont tout perdu ou presque. Des morts, des gens qui souffrent et des affamés privés de l'indispensable, subissant les pillages et agressions de la racaille locale. A tous ces malheurs vient s'ajouter le surnombre de population dû à la présence de dizaines de milliers de clandestins migrants comoriens sur l'ile. Et pour couronner le tout, l'incurie de l'état français et le triste spectacle de ce président en bras de chemise revenu sur ce territoire où il n'a pas tenu le quart des promesses qu'il fit lors de son premier passage en 2019. 

Dans les années 50, la France perdit peu à peu son empire colonial, Indochine, CFA et ses départements d'Algérie qui lui coûtaient un bras. Aujourd'hui, en Nouvelle Calédonie, aux Antilles nous sommes au bord d'une guerre civile. L'abandon de ces terres lointaines par la métropole en est la cause principale, même si l'on ne doit pas négliger la déstabilisation venue de puissances étrangères (Chine, Russie, Azerbaïdjan). Mais, force est de constater qu'en cette fin 2024, la France n'a même plus les moyens de financer ses derniers confettis d'empire et laisse les ultramarins livrés à eux-mêmes.

Pendant ce temps là, à Paris, les politicards font leur tambouille dans les arrière-boutiques des partis, faisant passer les intérêts des Français de tous horizons et celui de la nation, bien loin derrière.

Bientôt, ce ne sera plus uniquement pour Mayotte que l'on décrètera un jour de deuil national et que l'on respectera une minute de silence mais pour la France entière.

C.D





samedi 21 décembre 2024

" je m'en fous de ce que pense Philippine "

 

Philippine, violée et assassinée par un migrant marocain sous OQTF




 Connaissez-vous, mes chers Compatriotes, la Pastorale des migrants ? Et bien, je dirai que cela ressemble peu ou prou à une secte de l'adoration de l'Autre, dont le credo est l'amour de son "lointain"  et l'ignorance de son "prochain" voire sa détestation.

Dimanche dernier, à la fin de l'office du troisième dimanche de l'Avent, nous eûmes droit à quelques annonces, dont l'une qui, telle une comète, revient chaque année en décembre. Je parle de l'annonce de cette Pastorale des migrants, où l'on nous appelle à faire preuve d'encore plus de générosité en ouvrant toutes grandes nos portes et nos maisons à l'accueil des migrants. Personnellement, je trouve déjà que ma maison France est toute grande ouverte aux migrants et même que ses portes et fenêtres ont été démontées voilà bien longtemps. N'accueillons-nous pas, chaque année que Dieu fait, plus de 500.000 migrants dans notre maison commune ? Et bien, mes chers Compatriotes, ce n'est pas encore assez, vous êtes des radins et des égoïstes !

Le prêchi-prêcha du bénévole (dont par charité chrétienne, je tairai le nom) commença ainsi : "Non, les migrants ne sont pas une menace, oui, les migrants sont une richesse". Alors, pensais-je, s'il en était vraiment ainsi, avec tous ceux que nous avons accueillis depuis 60 ans, la France devrait être riche à millions...

A vrai dire, après avoir entendu de telles inepties sur les soi-disant "biens faits" de l'immigration, mon sang commençait à bouillir et je n'ai pas pu m'empêcher de demander à ce bénévole qui distribuait son tract politique en bas de l'église à la sortie de la messe, s'il croyait que "Philippine pensait comme lui ?" Et là quelle ne fut pas ma stupeur de l'entendre me répondre "je m'en fous de ce que pense Philippine !".  Et ce fut vraiment, le cri du cœur !   ( 1 )

Comment peut-on s'affirmer catholique et prononcer une réponse aussi honteuse, dégueulasse, inadmissible, dénuée de compassion pour Philippine et sa famille, mais une réponse finalement tellement représentative de la mentalité de ces immigrationnistes , catho-gaucho dont la détestation de la civilisation occidentale (pas très éloignée de celle d'un Mélenchon) les amène à chérir nos remplaçants, soi-disant "nouveaux français", et cela, et peut être même surtout, en connaissant les périls que cette immigration de masse, culturellement si différente de la notre, fait peser, entre autres, sur nos filles et nos compagnes?

 Une lecture rapide de la presse quotidienne suffit pour comprendre que les agressions commises sur la gente féminine occidentale, ne sont plus des faits divers mais sont devenues un fait de société, souvent lié à l'immigration, même si celle-ci n'en a pas l'exclusivité, l'affaire des viols de Mazan en témoigne. Mais justement, il circule déjà suffisamment de tarés et de meurtriers parmi nous, pour ne pas en augmenter le nombre. L'assassin et violeur de Philippine en est un exemple. 

Quant au contenu du tract politique (qui n'est guère différent de celui de 2023), sorte de compilation des billevesées et autres calembredaines du discours immigrationniste, je ne m'attarderai pas à son sujet ayant déjà, dans mon billet de décembre 2023, à peu près déjà écrit tout le "bien" que j'en pensais. https://constantindragases.blogspot.com/2023/12/exces-daltruisme-ou-comment-pecher contre soi-même 

C.Dragasès


( 1 )  j'ai des témoins.





ps: le bénévole en question peut, bien évidemment, venir me répondre et me porter la controverse dans les commentaires de ce billet. Il a même la possibilité de garder l'anonymat, ce que je comprendrai aisément, tant ses propos au sujet de Philippine, sont répugnants. 





jeudi 19 décembre 2024

Minables

 

capture d'écran / site du Figaro 19/12/2024


" chacun va donc maintenant faire chauffer sa petite soupe, sur son petit feu, dans sa petite marmite et dans son petit coin "


Charles de Gaulle




mercredi 18 décembre 2024

Magistrale intervention

 





 

dimanche 15 décembre 2024

Bayrou (de secours)

 


Bon, depuis vendredi ou samedi, je ne sais plus, Macron a un nouveau premier ministre. Bayrou est sans doute le dernier secours pour Macron, la dernière bouée à laquelle il puisse encore s'accrocher.

Je n'attends rien de ce gouvernement, Bayrou n'est pas l'homme de la situation. Ce ne sera pas lui qui fera modifier la constitution pour que les référendums sur les questions qui préoccupent les Français, soient enfin organisés. Ce n'est pas lui non plus, qui sortira la France de Schengen et rétablira les frontières, pas plus qu'il ne rétablira la primauté du droit français sur le droit européen. Enfin, peu de chances pour qu'il mène les réformes indispensables de l'état et dégraisse le mammouth. Ce n'est pas avec Bayrou que la France retrouvera grandeur et souveraineté.

Enfin, mes chers Compatriotes, si Bayrou n'est pas l'homme de la situation, il est, lui aussi, responsable de la situation actuelle. En 2012, il a soutenu Hollande contre Sarkozy, et fit ainsi basculer la présidentielle en faveur du socialiste. Hors, sans Hollande pas de Macron. Quinze années de malheur et d'effondrement auraient pu être ainsi épargnées à notre pauvre France.

C'est la triste réalité, François Bayrou a un casier politique long comme le bras.


C.D


Soumission / Michel Houellebecq - 2015



C'est beau, une femme libre

 





Soutien aux femmes iraniennes qui, courageusement, jettent leurs voiles aux orties, et cela au nez et surtout à la barbe des fondamentalistes musulmans.

Puissent en France, les femmes musulmanes suivre l'exemple des Iraniennes.

C.D




jeudi 12 décembre 2024




  "Ils vivent du socialisme comme le vautour vit de la charogne, comme le proprio vit du locataire : ils le dépècent. On le rencontre partout, le socialiste en toc. Il se sera abreuvé de consommations de choix payées par le pauvre, et crachera sur le bourgeois.".


Didier Daeninckx




mardi 10 décembre 2024

Réunion à l'Elysée: triste spectacle

 


Socialistes, écolos, communistes, centristes et LR, attendant patiemment d'être reçus par Macron en ce 10 décembre.




dimanche 8 décembre 2024

La lumière de Notre Dame illumine à nouveau la France

 




"Quand on a reçu un tel héritage, comment ne pas travailler à s’en rendre digne ?"


Maximilien de Béthune, duc de Sully.




samedi 7 décembre 2024

Tartuffes




" Nous savons qu'ils mentent. Ils savent qu'ils mentent. Ils savent que nous savons qu'ils mentent. Nous savons qu'ils savent que nous savons qu'ils mentent. Et pourtant ils persistent à mentir."

Alexandre Soljenitsyne 


Comment osent-ils, ces Tartuffes ? Comment peuvent-ils à ce point mépriser la France et son peuple ? Comment peuvent-ils autant bafouer la démocratie ? Qu'ont-ils fait du résultat des élections européennes en France, au printemps dernier ? Ces gens méritent la destitution. 

Et que dire de ces politicards puants qui, aujourd'hui chez nous, rendent responsable la censure du gouvernement Barnier par le parlement français, de la signature du Mercosur ? 

Aux Kerguelen, tous ! 

C.D





vendredi 6 décembre 2024

Mercosur

 





 

jeudi 5 décembre 2024

Par qui remplacer Michel Barnier ?

 

Par qui remplacer Michel Barnier ?


  C'est au moment où Notre Dame de Paris retrouve sa splendeur et renait de ses cendres, cette cathédrale symbole de la France éternelle et de la fille ainée de l'Eglise, que la république semble s'effondrer sur elle même. Doit-on y voir un signe de la providence qui nous indiquerait qu'il est temps de revenir à l'ordre naturel des choses et de reprendre le chemin interrompu en janvier 1793 ?

Nos malheurs et ceux de la France viennent de loin, tout au moins à l'échelle humaine et si à la période révolutionnaire de la fin du XVIIIe, correspond le début de la lente perte des valeurs morales et religieuses de notre pays, avec pour point d'orgue les années allant de 1968 à nos jours, le déclin économique et financier est lui plus récent. 

Après la prospérité des années Charles de Gaulle / Georges Pompidou, la chute a commencé sous Giscard et le premier gouvernement Chirac, avec un J.P Fourcade (déjà un "petit Mozart de la finance") comme ministre de l'économie et des finances, dont Raymond Barre n'aura pas de mots assez durs pour critiquer la politique économique et financière, lorsqu'il lui succédera en 1976. Avec le recul, on peut assurément dire que Raymond Barre fut le dernier ministre de l'économie et des finances (poste qu'il cumulait avec celui de premier ministre) à avoir mené une politique responsable de lutte contre les déficits de la France. Depuis, c'est le néant et tous ceux qui lui succédèrent, menèrent une politique de clientélisme et achetèrent la paix sociale, en refilant en matière de déficit, la "patate chaude au suivant", alourdissant impôts, taxes et prélèvements, tout en espérant le retour d'une croissance hypothétique qui ne revint jamais vraiment. La mondialisation à tout va, sans règle économique, écologique et sociale, l'immigration toujours plus importante et la perte de la souveraineté nationale au profit de l'Europe maastrichtienne, firent le reste. On pourra aussi y ajouter, un personnel politique de plus en plus bas de plafond et incompétent. 

C'est ainsi, en quelques mots, que nous nous retrouvons en cette fin 2024 avec plus de 3.300 milliards de dettes auxquels il conviendrait d'ajouter les déficits de la sécurité sociale, des régimes de retraites et de la balance commerciale...Et je ne parlerai pas ici aujourd'hui de l'effondrement culturel et civilisationnel qui marqua cette même période, ce n'est pas le sujet du jour.

  

A la suite de la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre, j'écrivais, voici presque trois mois jour pour jour:

 "Quant à l’européiste Michel Barnier, je jugerai sur pièces. L'homme a de la classe et de l'expérience, c'est un politique d'un autre temps, la différence de langage entre lui et Attal, lors de la passation de pouvoir en atteste. Il pratique la langue française comme la pratiquaient ceux qui m’ont élevé et instruit. Une parenthèse dans le « brebre » vulgaire du cercle mediatico-politique ?
Rien que cela constituerait un instant de soulagement et une courte pause sur le chemin du crépuscule." .

En vérité, le charme retomba bien vite. Si Barnier moucha avec brio le "youtubeur" Gabriel Attal, on senti bien au fur et à mesure que Barnier se faisait endormir par Macron, et que d'un gouvernement de centre gauche avec Attal, nous étions passé à un gouvernement de centre droit avec Barnier. Ce n'est pas ce qu'attendaient des Français lassés par quarante ans d'UMPS et de politique maastrichtienne. Ils en ont assez de ces politiques à l'eau tiède qui ne prennent pas à bras le corps, les problèmes de la nation et qui sont faites de grandes phrases démonétisées car répétées à l'envie sans qu'elles ne se traduisent dans les faits. Les Français ne veulent plus de ces mauvaises soupes aux choux de Bruxelles, qu'on leur sert alternativement teintées en rose pâle ou en bleu délavé et qui depuis quarante ans ont appauvri leur pays, détruit son économie et les remplacent sur leur propre sol. Comme on le disait naguère: le disque est rayé. 

En un mot, les Français veulent stopper le déclin et retrouver "leur" France. 

De "gaullien" Barnier n'eut que l'allure et son style s'est bien vite apparenté à de la suffisance. Il s'est cru fin négociateur, négligea, voire méprisa 11 millions d'électeurs (les gars de la Marine) et se prit le manche de râteau dans le nez.

Macron, lui se vit en fin stratège avec sa dissolution de juin dernier. Aujourd'hui, le voilà "cul nu". L'intérêt supérieur de la France voudrait qu'il démissionne. Mais qui a déjà vu un égocentrique immature se soucier de l'intérêt général ? Aujourd'hui, les tièdes et pétochards crient haut et fort que Macron tient du peuple un mandat de cinq ans qui court jusqu'en 2027 et que sa démission signerait "la fin de la cinquième république". Rappelons qu'en 1969, le Général de Gaulle, fondateur de cette cinquième république, démissionna après sa défaite au référendum qu'il avait organisé en avril de la même année. Il avait pourtant reçu en 1965, un mandat du peuple qui courait jusqu'en 1972. Mais il est vrai, que Macron est à Charles de Gaulle, ce que la statue de la liberté du rondpoint du centre commercial carrefour de Barentin, est à celle de New York. Une pâle copie à l'échelle 1/16ème...

Si Macron et Le Maire sont responsables et coupables de la faillite actuelle et de plus du tiers de la dette de la France, n'oublions pas, mes chers Compatriotes, leurs piteux prédécesseurs en y incluant leurs ministres incompétents. Tout d'abord François Hollande, nul en tout et bon à rien. Puis Nicolas Sarkozy, ce ventilateur qui devait tout casser et réformer et qui fit "pschit". Ce bon vieux Jacques Chirac, qui inventa le "duennat" et sirota en roi fainéant pendant deux mandats ses "Corana", implorant l'époque de "laisser encore tranquille les Français" et qui procrastina pendant douze ans. N'oublions pas, non plus, la fameuse "cagnotte" de Fabius et les 35 heures sous Jospin, la faillite des privatisations de Mitterrand 1er... La liste est longue, c'est celle de quarante ans d'impéritie. 

Alors, comment sortir de là ? Tout d'abord en se débarrassant des phraseurs et particulièrement de ceux qui nous ont mis dans la mouïse et qui la ramènent encore aujourd'hui, mais aussi en se débarrassant de ce syndicat d'intérêt que constitue le "front républicain", véritable escroquerie démocratique
Enfin, en suivant le "Churchill" qui nous promettra 'du sang et des larmes" et s'y collera sans état d'âme car persuadé que le salut de la France en passe par là. Mais un premier ministre et un président de la république peuvent-ils être les hommes de la situation, tant le mal est profond et le système en bout de course ? 

J'ai écrit à plusieurs reprises sur ce blog, que la France ne survivrait pas à quinze ans d'Hollando-Macronisme.

Nous y sommes. Puisse le Ciel, me donner tort !

C.D 










mercredi 4 décembre 2024

dimanche 1 décembre 2024

Un éphémère

 



« Il fallait aller vite et ils se sont dits qu’on allait essayer, par une opération de gymnastique extraordinaire, de faire rentrer l’éternité dans l’intervalle du quinquennat… ».

Sylvain Tesson


Au fait, quid des origines de l'incendie ?