Chacun se souvient du Sofitel de New York, des témoignages de femmes de chambre ou journalistes sur le comportement de DSK à leur égard, de Tristane Banon, du Carlton de Lille.
Si DSK avait une once de décence, cet ex-éléphant du PS passerait aujourd'hui par des trous de souris et se tiendrait reclus dans un monastère cistercien du coté de Tolède pour y expier ses fautes. Mais non, DSK nous refait, entre les deux tours de la présidentielle, une poussée d'hormones. Le printemps peut être? Bref, le voilà qui s'embarque dans une théorie du complot, qui risque moins d'ailleurs de desservir Sarkozy que François Hollande. Peu importe, ce que ce cerveau malade cherche à faire aujourd'hui. Peut être tout simplement, entretient-il ses illusions en pensant pouvoir continuer d'exister encore un peu politiquement dans ces présidentielles.
Cependant, cette épisode d'entre deux tours, a au moins une vertu et c'est bien la seule. Celle de nous rappeler l’irresponsabilité du Parti Socialiste et de tous ceux qui soutenaient DSK, voyant en lui le plus sûr moyen de battre à plate couture, le si honni Sarkozy. Ils étaient en toute connaissance de cause, prêt à prendre pour champion et à porter à la tête de la France, un individu esclave de ses pulsions.
A gauche, l'attrait du pouvoir serait-il supérieur à l'exigence morale? Ils ont bonne mine aujourd'hui, nos éternels donneurs de leçon.
CD
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