Dimanche matin, je commencerai par aller à la messe. Non pas que
j’attende du Saint Esprit qu’il me souffle ce que je dois voter, mais j’aurai
besoin comme chaque jour de nourriture spirituelle dans ce monde de
« mal-bouffe » intellectuelle. Et puis le Saint Esprit a tant à faire
que je ne vais pas l’encombrer avec cette question. De toute façon ma décision sera
déjà prise, qu’il me pardonne.
Dimanche, je n’irai pas voter François Hollande. Parce que lui Président, il y aura toujours autant de SDF. Lui Président, la France continuera à prendre ses ordres de Bruxelles, du FMI, de l’OMC. Lui Président, il y aura le droit de vote des étrangers extracommunautaires. Lui Président, l’emploi restera une simple variable d’ajustement de l’économie. Lui Président, les fins de mois pour des millions de compatriotes seront
toujours aussi difficiles, voire impossibles. Lui Président, le dealer et la
racaille seront des victimes. Lui Président, il y aura toujours
autant de chômeurs. Lui Président, la France va se couvrir d’un grand manteau noir de mosquées. Lui Président, la fabrique à crétins va tourner à
plein régime. Lui Président, le criminel aura toujours la présomption
d’innocence et le policier celle de culpabilité. Lui Président, les racines
de la France
seront toujours et encore plus reniées. Enfin parce que lui Président, la France aura le pantalon baissé sur
les chaussures.
Bien sûr, je serais plutôt enclin à assortir mon bulletin de
vote avec celui de Fabrice Lucchini qu’avec celui de Yannick Noah, avec celui
de Richard Millet qu’avec celui de Gérard Miller, avec celui d’Eric Zemmour qu’avec celui de Patrick Cohen, avec celui de
Marie France Garaud qu’avec celui d’Eva Joly, avec celui d’Elisabeth Lévy
qu’avec celui d’Audrey Pulvar, avec celui d’Alain Finkielkraut qu’avec celui de
Stéphane Hessel.
Mais je ne voterai pas non plus pour Nicolas Sarkozy.
D’ailleurs je ne suis pas certain que dans cette liste de ceux dont je pense
partager le camp intellectuel, tous iront voter pour l’actuel Président. A
l’heure du bilan, sans doute sommes-nous nombreux à juger que pendant ce
quinquennat, il y eut trop d’écart entre « les paroles et les
actes ».
Oui la lapidation en place publique de Nicolas Sarkozy m’insupporte
et je dénonce cette foule de lyncheurs. Oui, je crie "stop" à cette exécution, sentence d’un procès truqué mais je ne dirai pas « encore » pour un
deuxième mandat à Nicolas Sarkozy.
Enfin, et cela fut loin d’être anecdotique lorsque j'ai arrêté ma décision qui est de
voter « blanc » dimanche prochain, sur un
plan local, je ne me voyais pas glisser dans l’urne, le même bulletin de vote qu’un
Gilbert Renard ou que les « Bien Vivre à Bihorel » et tous ces renégats de la démocratie qui se sont
placés en dehors de la république, un 4 juillet 2011.
« Une fenêtre se referme, une autre va s’ouvrir. La France a besoin de
respirer, cela s’appelle l’alternance » disait Régis Debray mardi soir en
conclusion de son débat avec Henri Guaino. Oui, mais ce n’est pas d’une
alternance sans alternative dont elle avait besoin.
Dimanche soir, pour moi pas de fête. Quel que soit le
vainqueur, j’aurai mal à la
France et surtout pour les jeunes générations, celles de mes
enfants et de mes (futurs) petits enfants. L’héritage que nous allons leur léguer m'inquiétera encore davantage. Leur jugement dans le futur sera sévère à notre égard et ce sera justice. Nous leur préparons des temps difficiles et cruels.
Dimanche soir, vers 20H02, j’éteindrai radio, télévision et
internet. Alors, à l’écart des jubilations de quelque bord qu’elles pourront
être, c’est avec un peu de France éternelle que je poursuivrai la soirée. Accompagné
d’un Chapelle Chambertin que j’aurai pris soin de carafer quelques heures
auparavant, je me replongerai dans les mémoires du Général de Gaulle.
Vive Bihorel libre et vive la France libre !
CD
Ps : détail amusant. Par le ralliement de François
Bayrou à François Hollande, voilà un nouvel allié en la personne de Pascal
Houbron, pour Benoit Pétel dans la bataille qui en 2014 l’opposerait à Gilbert
Renard aux municipales. Que la vie politique serait triste sans les
centristes !
"Lui Président", la belle idée de nation ne s'opposera plus à l'humanisme de Gauche ; "lui Président", les patriotes sincères renonceront à l'indignité des discours de haine et de rejet de l'Autre ; "lui Président", l'air deviendra plus respirable.
RépondreSupprimerAh, ce cher « humanisme de gauche », comme il est aisé de le chérir lorsque l’on vit dans les beaux quartiers de Bihorel plutôt qu’au Château Blanc, dans le Vème ou le VIème à Paris plutôt qu’à Clichy sous bois. L’excès de tolérance tuera la tolérance, et certains ne le comprendront seulement le jour, pas si éloigné que cela, où les femmes ne pourront plus ce promener dans nos quartiers en jupe sans ce faire insulter. Ce jour là, Camarade, ce ne sera plus la peine de courir, cette fois pour le rattraper, le vieux monde aura disparu depuis longtemps.
RépondreSupprimerLe « Moi-Je Président », va vite nous rendre de nouveau l’air irrespirable avec le retour en force des « matons de Panurge » ragaillardis par une nouvelle légitimité, le retour du politiquement correct et de la menace de mort sociale pour celles et ceux qui oseraient évoquer les sujets tabous ou ne pas louer les mérites du métissage et couvrir de louanges le multiculturalisme.
" Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de Musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ?
Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! "
C’est une citation du Général de Gaulle. Il n’avait pas la réputation d’être un xénophobe haineux et vous aurez du mal à nous démontrer qu’il ne fut pas un « patriote sincère ».
CD