J'ai toujours associé la symphonie numéro 6 de Beethoven, dite "la Pastorale", à l'esprit du printemps, du renouveau de la nature, du passage des ténèbres à la lumière. Alors pourquoi ne pas illustrer cette nuit Pascale où la vie triomphe de la mort par la résurrection du Christ, avec cette symphonie ?
J'ai découvert cette œuvre en 1974, cela ne nous rajeunit pas. A l'époque, j'écoutais surtout les "Stones", Neil Young, Doctor Feelgood, "Led Zep", Alice Cooper et puis j'ai rencontré une jeune fille très attirante et qui écoutait de la musique savante, alors j'ai tendu l'oreille et j'ai aimé la symphonie et la jeune fille aussi...
Cinquante ans plus tard, nous possédons toujours le même microsillon. J'écris "nous", puisque la jeune fille est devenue ma femme et la mère de mes enfants.
C'est un vieux 33 tours qui craque beaucoup sur notre platine, mais à aucun prix, je ne voudrais une autre interprétation. Il s'agit de la version de Wilhelm Furtwängler. Oh, je sais ! Il n'a pas bonne presse. Il fut soupçonné de proximité avec le régime nazi, mais je m'en fiche. Toujours séparer l'œuvre de l'homme, comme pour L.F.C.
En ce samedi soir de Vigile de Pâques, voici la symphonie n°6, dite "la Pastorale" de Ludwig Von Beethoven enregistrée en public le 23 mai 1954 et dirigée par Wilhelm Furtwängler.
C.D
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