Répété, déformé, amplifié, c'est aujourd'hui le sort réservé à tout propos tenu par Eric Zemmour et ceux concernant les enfants handicapés n'ont pas échappé à la règle. Dès qu'ils furent prononcés, le dispositif médiatico-politique s'est mis à caqueter de concert et il était indispensable d'y participer pour qui voulait conserver son "pass" de respectabilité et de moralité. Peu importe que des dizaines de responsables d'associations défendant les droits et la condition des enfants handicapés aient approuvé les propos du "Z", la question était tranchée. Par reflexe pavlovien , la gauche olfactive et les bien-pensants qualifièrent la déclaration de nauséabonde.
Pourtant cela n'empêche nullement ces dopés à la moraline de défendre l'extension du délai de l'avortement à 14 semaines et celui de l'interruption médicale à 9 mois. On défend les handicapés, oui mais bon, si on peut les tuer avant la naissance ou même à la naissance, c'est pas plus mal, nous disent les faux culs de progressistes.
Nous retrouvâmes quelques heures plus tard les mêmes à la suite d'un procès politique et de son verdict idéologique pour se réjouir de la condamnation du candidat patriote pour ses propos concernant les "mineurs isolés". Il suffit pourtant de lire la rubrique des faits divers de la presse régionale pour constater chaque jour que Dieu fait, que nombreux sont les soi-disant mineurs isolés fréquemment impliqués dans les vols, viols et autres assassinats commis sur le territoire national.
Mais depuis Chamfort, nous savons "qu'en France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin".
C.Dragasès
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