Cette partie de la place va bientôt être détruite |
Tout doit disparaitre ! C'est le slogan que l'on affiche sur les vitrines des boutiques avant qu'elles ne baissent définitivement leurs rideaux de fer. Tout doit disparaitre, c'est le sort réservé à cette partie de la place de l'église à Bihorel qui va être remplacée par un nouvel ensemble immobilier, le troisième, en attendant ceux qui seront construits à la place de la maison des médecins et du presbytère.
Tout doit disparaitre, même l'âme de Bihorel, sa place, ses arbres, ses grands jardins, ses demeures de caractère. Vingt ans d'Houbron auront eu raison d'une commune centenaire, détruite de l'intérieur par son maire et ses restes dissous dans une métropole, le tout dans l'indifférence quasi-générale de ses habitants.
Oui, tout doit disparaitre, pour faire place au laid, à une architecture médiocre, au copier coller, au pitoyable, à l'insignifiant.
Tout doit disparaitre et en ce qui concerne la piscine, cela semble très clair dans l'esprit de notre petit marquis qui a demandé la création "d'une zone de renouvellement urbain sur la parcelle de la piscine" avec "une hauteur de 17 mètres et emprise au sol à + 60% pour donner plus de droits à construire dans l'éventualité d'un projet immobilier." (voir ci dessus). Fort heureusement, la métropole tempère l'appétit de notre petit marquis et de ses copains promoteurs. Au moins pour l'heure...
Et il n'y a pas que cela. Vous pourrez lire l'intégralité du document intitulé "PLU Bihorel, modification n°2 du PLU métropolitain. Demandes de la commune et synthèse des échanges ", en cliquant
Tout doit disparaitre, d'ailleurs mes chers Compatriotes, Bihorel existe-t-il encore autrement qu'administrativement ? Le Bihorel que nous avons aimé ne vit plus que dans nos mémoires.
La seule certitude, c'est que tant que le petit marquis tiendra le pouvoir, la médiocrité, elle, ne disparaitra pas de nos contrées.
C.Dragasès
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