J'ai passé une partie de l'été à faire société avec Chateaubriand. Que voulez vous mes chers Compatriotes, j'apprécie sa compagnie particulièrement à la relecture des Mémoires d'outre-tombe. Il y a des proximités que seule la littérature rend possibles malgré les siècles.
Maurice Ravel, lui, est mon compositeur préféré de musique "savante" comme la nomme Renaud Camus. L'automne m'a toujours semblé être la saison qui convenait le mieux à ces deux univers qui se complètent. Bonne fin d'après midi. C.Dragasès
"Plus la saison était triste, plus elle était en rapport avec moi : le temps des frimas, en rendant les communications moins faciles, isole les habitants des campagnes : on se sent mieux à l'abri des hommes.
Un caractère moral s'attache aux scènes de l'automne : ces feuilles qui tombent comme nos ans, ces fleurs qui se fanent comme nos heures, ces nuages qui fuient comme nos illusions, cette lumières qui s'affaiblit comme notre intelligence, ce soleil qui se refroidit comme nos amours, ces fleuves qui se glacent comme notre vie, ont des rapports secrets avec nos destinées."
Mes joies d'automne, Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, livre III, chapitre 12.
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