Macron, Ferrand, Bayrou: les pères la vertu

le gouvernement Macron Un

Ainsi, ce gouvernement, fait de l'addition de carottes, de poireaux, de lobbyistes en tous genres, de vieilles ganaches politicardes sur le retour, de mis en examen et d'affairistes, serait le symbole du renouveau, de la république exemplaire et de la moralisation de la vie publique, voulue par notre nouveau Grand Timonier qui, soit dit en passant, aurait plutôt une tête de syndic de liquidation, celle de la France...

Une question, mes chers compatriotes: pourquoi l'affaire Ferrand n'est-elle pas sortie en même temps que l'affaire Fillon ? Les emplois fictifs de Sarnez en même temps que ceux du FN ? Pourquoi nous dit-on seulement maintenant que Bayrou est mis en examen ? Pourquoi maintenant et pas avant le 23 avril ? A l'époque, la presse et la justice étaient hémianopsiques . 

On nous avait déjà volé le débat de la présidentielle et l'on nous vole maintenant, celui des législatives. Démocratie mes fesses ! 

Voir Bayrou, garde des sceaux mis en examen, nous présenter la future loi sur la moralisation de la vie publique, me rappelle Cahuzac, nous présentant la loi sur la répression de la fraude fiscale...La même engeance de voyous !

Ayons, mes chers Compatriotes, une pensée pour les 65% de Français, déjà cornaqués...

D'ailleurs en parlant de cornaqués, je ne vous cacherai pas mon plaisir de voir notre petit marquis être recalé à l'investiture "d'en marche" pour la deuxième circonscription de Rouen, comme nous le révélait la presse locale ces derniers jours.

Avoir chanté "le lèche bottes blues" et s'être fait courtisan en passant successivement et à une vitesse supersonique de Juppé à Fillon puis à Macron, n'aura donc pas suffi.  Il s'est fait doubler par une parfaite inconnue, Anne Vidal Drala. Encore raté ! Pour la troisième fois...

Pourtant, mes chers Compatriotes, si quelqu'un s'appliquait la loi de la moralisation de la vie politique bien avant l'heure, en respectant sans jamais faillir la démocratie, n'était-ce pas lui ?

CD