Un maire fiévreux ? |
Le parti politique auquel appartient notre maire pour tous se nomme Union des Démocrates et Indépendants mais en ce qui concerne Pascal Houbron, ce serait plutôt une très nette indépendance par rapport aux règles de la démocratie qui le caractériserait. Je vous ferai grâce ici, mes chers Compatriotes, de rappeler les nombreux manquements aux principes démocratiques que le petit marquis s'est autorisés lors de ses trois mandats, les plus célèbres étant l'adoption du PLU et la fusion.
Aujourd'hui, une fois encore, celui qui se comporte en propriétaire de Bihorel, se trouve empêtré dans une énième affaire immobilière située place de l'église et qui résulte de sa folie des grandeurs datant du début de la décennie.
Voici quelques temps, je suis tombé sur un article de Manuel SANSON publié par FilFax, agence normande d'information à laquelle sont abonnés les principaux
décideurs de Normandie (Communes, Régions, principales entreprises, etc.) et qui résume très bien l'affaire. Lisez, c'est assez édifiant.
"En Seine-Maritime, Bihorel en proie aux querelles immobilières
Pour des raisons différentes, deux projets immobiliers suscitent de vives critiques dans les ruelles de cette banlieue cossue de l'agglomération rouennaise. Par Manuel SANSON 12 juin 2017
Fâché tout rouge. Pascal Houbron. Le maire UDI de Bihorel a
la dent dure contre sa minorité municipale. « Ils ne comprennent rien, ils sont
incompétents. Je suis agacé », lâche l’édile à l’occasion d’un échange
téléphonique. L’objet de son courroux ? Les prises de position de son
opposition à propos de la vente d’une maison, sise au 2-4 rue de la République
à un jet de pierre de la place de l’Eglise. Cette bâtisse, propriété communale,
se prépare à passer dans l’escarcelle d’un promoteur immobilier privé, en la
personne de Vincent Lelong.
Et cette vente, manifestement, ne fait pas l’unanimité.
D’abord sur la forme. Annick Bonneau, conseillère municipale EE-LV, relève des
failles dans la délibération votée le 18 mai dernier : « Le document officiel
de l’estimation des Domaines ne figurait pas alors que la réglementation le
prévoit. Il n’y avait pas non plus le détail des numéros de zones cadastrales
concernées. » Au-delà, l’élu écologiste pointe un manque criant de transparence
de la part du maire UDI. « La commission d’urbanisme n’a pas abordé cette
transaction en amont du conseil municipal ni même le projet de destination.
Cela m’aurait semblé être un minimum », ajoute-t-elle.
« Pourquoi une telle ristourne ? »
Sur le fond du dossier, Annick Bonneau s’étonne du prix de
vente de la parcelle. « Cette dernière devrait être cédée pour 220 000 euros
alors que France Domaines l’a estimée à près de 280 000 euros »,
rapporte-t-elle. « Pourquoi une telle ristourne ? », questionne l’élue
municipale remarquant au passage que le promoteur immobilier est « de plus en
plus actif » sur le territoire communal sur lequel il a bâti récemment sa
propre maison d’habitation.
Pascal Houbron l’aurait-il favorisé ? « En aucune manière,
je ne le connais pas. Je ne l’ai vu que deux fois dans ma vie », rétorque-t-il
en s’insurgeant contre le fait « que l’on remette en cause sa probité ». De son
côté, le promoteur évoque « une question tordue » et nie tout lien particulier
avec le maire de la commune. Comment alors justifier ce « rabais » ? « Les
Domaines font leur estimation, mais sans prendre en compte tous les éléments.
Il peut y avoir une variation entre leurs chiffres et le prix de vente final en
fonction notamment du projet de destination », justifie le maire. Selon lui, le
montant retenu correspond tout simplement « au prix du marché », arguant que «
la ville peine à trouver preneur depuis plusieurs années ».
« Une ville qui ne bâtit pas est une ville qui se meurt »
Le promoteur devrait créer huit appartements ainsi qu’un
nouveau commerce. Pascal Houbron insiste sur le fait « qu’en additionnant les
loyers perçus et le prix de vente retenu, la ville aura gagné de l’argent dans
l’opération ». Tandis que la commune devrait encaisser des recettes supplémentaires une fois le projet de
construction achevé. « Au final, cette maison devrait nous rapporter bien plus
que ce qu’elle nous a coûté », appuie Pascal Houbron. Augmenter l’assiette
fiscale globale pour éviter d’alourdir les impôts de ses administrés, voici le
credo de l’édile centriste. « Une ville qui ne bâtit pas est une ville qui se
meurt », plaide le conseiller régional.
Pas que quoi éteindre le feu auprès de son opposition.
Plusieurs de ses élus envisagent très sérieusement de contester la délibération
litigieuse devant le tribunal administratif de Rouen. Le 4 juillet prochain,
ils devraient de nouveau interpeller le 1er magistrat à l’occasion d’un nouveau
conseil municipal. « Ils ont intérêt à se tenir à carreau », prévient de son
côté Pascal Houbron. Etincelles en vue…
L’immeuble de la discorde
A Bihorel, municipalité cossue des plateaux nord de Rouen,
les affaires immobilières suscitent en ce moment nombre de polémiques. A côté
de la vente évoquée plus haut, un projet d’immeuble, situé cette fois rue
Gascard, attend également son tour dans les méandres de justice administrative.
Six riverains de la rue du docteur Voranger contestent en effet le permis de
construire délivré par la ville après avis favorable des services d’instruction
métropolitains.
« Au départ, nous ne demandions pas l’annulation du projet,
nous voulions juste que le promoteur déplace l’entrée aux garages », indique
Josiane Jollivet, l’une des requérantes. Mais les discussions amiables n’ont
pas abouti. « Ils ont refusé tout net, proposant simplement de nous donner à
chacun 5 000 euros. Alors même que nos maisons vont perdre près de 20 % de leur
valeur », croit savoir la riveraine. Désormais, les contestataires attaquent
directement la validité du permis de construire pour plusieurs non-respects
supposé du plan local d’urbanisme (PLU). « Notamment la hauteur de l’immeuble
», précise Josiane Jollivet. Dans leur viseur, la société France Europe
Immobilier (FEI), installée à Bihorel.
Une entreprise auparavant dirigée par un certain Vincent
Lelong, le promoteur du cru déjà mentionné plus haut. Par téléphone, ce dernier
nous fait savoir qu’il « n’a plus aucun lien » avec son ancien employeur et
donc avec ce projet. « J’ai quitté FEI », précise-t-il avant de
raccrocher. Sollicitée à son tour, les
actuels responsables de la société n’ont pas donné suite. Sans doute
patientent-ils jusqu’au jugement du tribunal administratif. A l’image du maire
de Bihorel qui dit également l’attendre « avec sérénité », glissant au passage
que « c’est dans l’intérêt de la ville de voir sortir de terre de nouvelles
constructions ». Aux magistrats, désormais, de le permettre… ou pas."
Cela change de la brosse à reluire de Paris Normandie, n'est-ce pas ?
Le petit Marquis n'a pas assez de mots doux pour l'opposition municipale, des demeurés qui ne comprennent rien et qui plus est, devront se tenir à carreau lors du prochain conseil municipal, mardi 4 juillet 2017.
Énervé et fiévreux, notre petit Pascal ? Personnellement, je ne vois pas pourquoi car je ne doute pas un instant que tout a été fait selon le strict respect des procédures et qu'il n'y a aucune zone d'ombre dans ces dossiers...
Je ne sais pas pour vous, mes chers Compatriotes, mais moi tout cela me donne l'envie d'assister au prochain conseil municipal.
CD
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