Coupables de ne pas avoir respecté la loi régissant la
création d’une commune nouvelle et bien plus encore de ne pas avoir respecté le
vote des habitants, voilà maintenant que Pascal Houbron et Gilbert Renard ont
l’audace, à longueur d’articles de presse, de se présenter à nous en s’appropriant
indûment l’humble posture des victimes. Les voilà se prétendant victimes des
erreurs de l’Etat et des calculs politiciens de leurs opposants. Ils
voudraient nous convaincre que les coupables, ce sont les autres : l’Etat qui
refuse de les aider financièrement à mépriser la volonté populaire, à contourner
la loi SRU et à modifier à leur avantage le périmètre électoral des prochaines
municipales, et aussi leurs adversaires politiques qui feraient mieux d’applaudir
à leur déni de démocratie plutôt que de leur intenter des recours en justice !
C’est plutôt spécieux et peu crédible mais à force de
répétition…, les deux maires sortants espèrent renverser les responsabilités en
faisant porter le chapeau du fiasco de la fusion et de ses conséquences
financières à ceux qui avaient toujours lutté contre sa mise en place. Portés
par le contexte actuel de discrédit des politiques qu’ils ont largement alimenté
localement par leur comportement indigne, voilà Mrs Houbron et Renard devenus
les innocentes cibles dont le « beau projet » a été ruiné par les
assauts juridiques de politiciens irresponsables. Mais attention, qu’on comprenne
bien, eux-mêmes ne font pas de politique bien sûr, jamais : s’ils échangent
un parc de logements sociaux contre une promesse d’aide à l’investiture pour
des législatives, ça ne peut être que dans l’intérêt exclusif des habitants de
leurs deux communes… Les tractations occultes, les médiocres calculs
politiciens, sont toujours le fait des autres… Et d’ailleurs, ils disent
vrai : eux ne font pas de politique, ils traitent des affaires, ils gèrent
leur carrière !
A les écouter, leur échec serait aussi le nôtre à nous les
habitants des deux communes et nous devrions tous partager leur amertume. Nous
devrions donc tous nous lamenter de l’échec d’une fusion voulue pour de
mauvaises raisons, menée de la manière la plus anti-démocratique qui soit et
dont nous avons pu voir au cours de ces deux dernières années à quel point elle
ne servait à rien sinon à générer des inégalités de traitements entre nos deux
communes. Qu’ils n’y comptent pas trop cependant, cette annulation est leur
échec et ils en sont les seuls responsables ; et pour tout démocrate, à
l’inverse, cette décision du Tribunal administratif est avant tout une victoire
parce qu’elle pose des limites à la toute-puissance d’élus qui, sans cela, pourraient
être tentés d’oublier qu’ils ne sont que les représentants provisoires des
habitants, tentés de confondre ainsi leurs petits intérêts particuliers avec
l’intérêt collectif.
Si nous devions garder une amertume cependant, ce serait
d’avoir à supporter les charges financières liées à ces errements coupables,
mais en mars prochain l’occasion nous sera donnée d’en sanctionner les vrais responsables
car les électeurs de Bihorel, pas plus que ceux de Bois-Guillaume, ne se
laisseront abuser par de nouveaux mensonges, aussi habiles soient-ils. Le
capital-confiance des deux Maires sortants est épuisé depuis bien longtemps.
Qui, en effet, pourrait encore faire confiance à ceux qui, délibérément, leur
ont menti en omettant d’inscrire la fusion dans leur programme électoral de
2008, leur ont menti encore en promettant de respecter le résultat de la
consultation et leur ont menti toujours en promettant de conserver tous les
conseillers municipaux ?
A Bihorel – et à Bois-Guillaume aussi sans doute, nous
l’espérons -, des citoyens venus d’horizons politiques divers se regroupent
pour tourner la page de cette sombre période et retrouver la sérénité et la
vitalité que nous souhaitons tous pour notre commune. Une liste : « Bihorel rassemblée » va se
présenter à vos suffrages en mars prochain ; ses membres quant à eux, oui,
ils font bien de la politique, ils l’assument et même ils en sont fiers ; car
la politique, ce n’est pas ce qu’en ont fait des élus comme P. Houbron et G.
Renard, ce n’est pas comme le disait cyniquement d’Alembert : « l’art de tromper les hommes » ;
non, c’est tout au contraire la volonté tenace de défendre de grandes et belles
valeurs : la vérité, la démocratie, la justice ; et concrètement, c’est
passer et respecter un contrat honnête et clair avec tous les électeurs pour
contribuer à l’organisation la plus harmonieuse possible de la vie de la cité
en donnant le meilleur de soi.
Michel Coruble
Qui est ce Pantagruel de Bihorel ? !!! ...
RépondreSupprimerUn bihorellais qui dénonce la duplicité de notre Grippeminaud.
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