C'était sans doute un bon gamin ce Thomas, regardez son visage. A 16 ans, peut-être l'un de ses premiers "baloches" comme l'on dit encore dans nos campagnes. Nos campagnes, qui voici peu de temps encore, constituaient un refuge, des lieux où la France d'avant demeurait sur les places de village, sur les terrains de foot ou de rugby, dans les bistrots, dans les écoles, dans les églises et dans les bals du samedi soir. Les charcuteries y fleurissaient encore.
Les "chances pour la France" y étaient aussi rares que les barbus et autres bâchées. Mais voilà, depuis l'élection d'Hollande en 2012, les choses se sont accélérées et l'anti-France s'est évertuée à saupoudrer la racaille partout sur le territoire, histoire de bien pourrir tous les recoins de chaque canton de l'hexagone.
Depuis dimanche matin, tout le monde savait ce que le procureur n'a lâché qu'hier soir, soit qu'une bande de racailles était responsable des faits. On parle de "Français" mais je crois que les bien pensants, les veulent bien plus Français que eux ne s'en réclament.
Thomas aurait pu être mon fils, mon petit fils ou le votre. C'est la France Orange mécanique qui se déploie sous nos yeux de somnambules et les marches, bougies et autres fleurs blanches font l'effet d'un cataplasme sur une jambe de bois.
Bien sûr de la violence dans les bals, il y en a toujours eu et à l'âge de Thomas, j'en ai fréquenté du coté de Bosc le Hard, Bourgtheroulde, Tôtes, Doudeville et il n'était pas rare qu'un julot éméché, pour un regard de travers, saisit une bouteille de "Kro", la fracassât sur la table et fît des moulinets avec le tesson. La boite à marrons était ouverte et se refermait avec l'arrivée de la maréchaussée. Rien à voir avec Crépol.
Nous sommes de plus en plus nombreux à savoir ce qu'il faut faire pour stopper l'ensauvagement de la France. Bien sûr, la meilleure méthode reste d'en passer par les urnes, mais dans les circonstances actuelles, 2027, c'est très (trop ?) loin.
"De nos mains, non de l'indolence, viendra la lumière" (Iliade, XV,741) dit Homère par la bouche d'un de ses guerriers.
Ce sera eux ou nous, et cela malgré tous les cris d'orfraies des biens pensants.
C.Dragasès
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