Chapelle Saint Joseph à Lille détruite sous le ministère de Roselyne Bachelot |
Certains jours et cela de plus en plus souvent, je trouve notre époque fatigante parce que médiocre et bête. Tenez, prenez Roselyne Bachelot, cette gallinacée aux allures de meneuse de revue décatie et bien voilà que tout à trac, elle nous annonce qu’il va falloir pour des raisons budgétaires, penser à raser bon nombre d’églises du XIXème siècle, sous prétexte qu’elles ne présenteraient aucun intérêt architectural.
Il est vrai que comme
ministre de la culture, la Roselyne a
toujours su faire preuve d’un goût sûr en matière d’art, comme lorsqu’elle
tombait en pamoison devant les « œuvres » de Joana Vasconselos
exposées à Versailles, sans oublier que c’est sous son ministère que fut
détruite à Lille, la chapelle Saint-Joseph malgré une pétition rassemblant
quelques 12.400 signatures. L’expertise de l’ancienne ministre fait donc
autorité. mais, à Bihorel, Notons, une fois n’est pas coutume, que notre petit
marquis en voulant détruire notre presbytère de 1873, se retrouve non pas dans
l’air du temps mais à l'avant-garde de celui-ci.
Tiens, au fait ? Notre église à Bihorel, elle date de
quand ?
Je ne peux m’empêcher de voir là également, la marque de la pensée
dite « cancel culture » qui mène une guerre sans merci à tout ce qui
témoigne des racines chrétiennes de la France (églises, calvaires, statues), afin que
l’Autre, c’est-à-dire nos remplaçants, se sentent à l’aise chez nous, devenu un chez eux. N’oublions pas le célèbre « ils sont chez eux chez nous »
de feu Mitterrand.
Ainsi près de nous, seront menacées des églises comme Saint Clément, Saint Sever (sans doute l'un des quartiers les plus islamisés de la métropole), Notre Dame de Lourdes, N.D de l'Assomption et d'autres encore, toutes des églises construites au XIXème siècle et qui témoignent de la transformation de villages en villes (Sotteville les Rouen, Petit Quevilly, Rouen rive gauche, vallée du Cailly, de l'Austreberthe etc...) par l'arrivée massive de populations campagnardes venant servir d'esclaves dans les usines textiles et chimiques nouvellement installées.
Une autre mémoire aussi, que l'on a peu à peu effacée.
C.D
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