à Bihorel, la place de l'église |
Hum, je serais curieux de connaitre la température place de l'église à Bihorel en ce 19 juillet 2022 ? Température dans l'atmosphère mais aussi au sol. Température du mur en gabion qui remplace une dizaine d'arbres de cinquante ans d'âge et en parfaite santé, sacrifiés pour quelques places de stationnement . Lorsqu'il s'agit d'aller dans le sens de l'erreur, le maire de Bihorel a toujours une idée d'avance, comme l'illustre parfaitement la minéralisation de la place, sans oublier la bétonisation de son pourtour avec les permis de construire jusqu'à 17 mètres de hauteur que notre freluquet a signés.
Mais consolez-vous mes chers Compatriotes, à Bihorel, l'imagination est au pouvoir et notre petit marquis ne vous a pas oubliés. Vous êtes cordialement invités à une Covid party et vous pouvez aller vous rafraichir tous ensemble, non pas à la piscine municipale fermée depuis six ans, mais jusqu'au jeudi 21 juillet dans la salle Tamarelle qui est climatisée. C'est chouette la climatisation, outre le fait que ça diffuse parfaitement microbes et virus, ça fonctionne à l'électricité produite, depuis que les écolos ont fermé Fessenheim, avec du charbon qui dégage du CO2 qui lui même augmente le réchauffement climatique et par conséquent les besoins en climatisation...On vit une époque formidable.
Enfin ne désespérons pas, mes chers Compatriotes, Quentin Bous, qui est à l'écologie ce que l'inspecteur Gadget était à la criminelle, et son comité Théodule citoyen à l'écologie auront peut être trouvé la parade d'ici les prochaines canicules de 2023, 2024 peut être même 2025, sait-on jamais ? Mais ne les brusquons pas trop quand même et attendons sereinement, à force de brasser beaucoup d'air mais peu d'idées, je suis certain que six mois avant les prochaines municipales, le comité Théodule et son conseiller "gadgeto-écolo" produiront une belle étude pleine de projets autant que de fadaises pour la mandature suivante.
Enfin, j'aurai une pensée pour les ouvriers du BTP qui sur la commune de Bihorel, sur de nombreux chantiers, construisent plusieurs centaines de logements. Sur celui de l'ancien terrain d'EDF situé avenue des Hauts Grigneux, ils ont embauché hier matin à 06H00 pour terminer leur journée à 16H30 alors que la température frôlait les 40 degrés Celsius depuis plusieurs heures, mettant ainsi leur santé et même leur vie en danger. Les promoteurs immobiliers font partie des esclavagistes des temps actuels avec la complicité des élus dont la politique permet ce scandale. Et l'on s'étonne que le BTP "manque de bras", selon l'expression si chère à ceux qui les exploitent...
Oui, décidément, on vit une époque formidable.
C.D
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire