Confinera ? Confinera pas ? Quand l'un avance, l'autre recule. Quand l'un dit blanc, l'autre dit noir, d'ailleurs c'est parfois le même. Leurs contradictions et revirements sont finalement les seules sources d'amusement dans l'actualité de ce début d'année. Vaccinera ? Vaccinera pas ? Aujourd'hui peut-être ou alors demain ? Si le ridicule tuait, nous n'aurions plus ni président, ni gouvernement, ni république ni union européenne non plus d'ailleurs. Il parait que les marchés de vaccins passés avec les laboratoires pharmaceutiques, l'ont été n'importe comment par des fonctionnaires européens incompétents puisque c'était là pour eux une première. Pas de pénalités prévues en cas de retard et pas de délais de livraison inscrits dans ces marchés. La technocratie européenne nous apporte là une énième preuve de son impéritie et de son inutilité. Les Anglais, eux, grâce au Brexit, ont commandé seuls de leur coté et continuent à être livrés et à vacciner normalement...
Et pendant ce temps là, mes chers Compatriotes, la terre continue de tourner. L'affaire de la semaine dernière fut l'entrée à la maison blanche de Joe Robinette Biden et le départ de Trump. Ce 20 janvier fut un jour d'exultation que dis-je, d'orgasme collectif pour tout ce que la planète compte de vigilants, de justes, de moralisateurs de gauche, bref ce jour-là, le camp du bien et du progrès a pris son pied.
Normal, pour les bien pensants, Donald Trump était devenu président par effraction et son entrée à la maison blanche fut vécue comme celle d'un Johnny Rotten en plein festival de Bayreuth au moment de la mort d'Iseult. En ce 20 janvier, ce fut le temps de la revanche et les choses enfin rentraient dans l'ordre, la première démocratie et puissance du monde ne pouvant avoir qu'un président certes de tous genres mais forcément démocrate.
L'épisode de la "prise" du congrès, je dois le confesser, m'a plutôt amusé. Voir cette foule de gugusses visitant le congrès américain comme jadis le peuple parisien visita Versailles avant d'emmener Louis Capet vers son funeste destin, était plutôt rafraichissant. Bien entendu, les médias français en ont fait des tonnes. On hésitait entre l'incendie du Reichstag par les copains du ténébreux Adolf et la prise de la Moneda par ceux de ce vieux fripon d'Augusto. Etonnant d'ailleurs de constater que ce sont les mêmes qui au quotidien célèbrent comme on égrène des chapelets, la prise de la bastille et une république née dans un bain de sang.
Le jour de l'investiture, pas de putsch. Entre deux "Castafiore", on s'est ennuyé ferme et tout le petit monde transgenre et démocrate de la secte Biden est rentré bien vite dans le bureau ovale s'envoyer un MacDo arrosé d'une "Bud" (sans alcool, on est chez les hygiénistes du "care").
Maintenant et pour quatre années, il va falloir nous habituer à ces conseillers en "tutu" avec le braquemart dissimulé en dessous, qui vont peupler une "White House" dont le nom ne saurait tarder à être changé (trop raciste) et à une administration "Biden" où toutes les minorités qui sembleront sorties tout droit du musée d'Histoire Naturelle, seront représentées...Les Pékinois et autres barbus de tout l'univers s'en tapent déjà de rire sur leurs cuisses en regardant Washington se transformer en "village people"... Il faut bien admettre qu'un pays où un pasteur termine son oraison par "awomen" en supplément du traditionnel "Amen" trop genré (un pasteur qui doit plaire au pape François) et où l'on n'emploie plus uniquement le terme "history" mais aussi "herstory" pour les mêmes raisons, est un pays qui laisse entrevoir le pire quant à son avenir et donne l'image d'un Occident en voie de putréfaction.
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