J'ai eu beau chercher dans "L'agenda" de Bihorel des manifestations diverses, je n'y ai rien trouvé concernant les journées du patrimoine. J'ai alors cru à un simple oubli typographique et pensé que notre adjoint à la culture qui laissera dans ce domaine une trace plutôt semblable à celle de Fleur Pellerin qu'à celle de Malraux, nous avait concocté sur le terrain moult animations.
C'était donc l'occasion, ai-je naïvement imaginé, d'aller visiter l'une des plus vieilles bâtisses encore debout de Bihorel, nommée maison "Bompard" et sise près de la mairie depuis près d'un siècle et demi et semblant pouvoir résister au moins encore autant aux affres du temps.
Bien sûr, je plaisante. Je sais que le mois d'aôut fut tout aussi fatal à cette demeure qu'elle le fut à l'expérience de la ferme des Bouillons. Je l'ai déjà écrit ici, rien n'est plus dangereux pour ce type de dossier que la période estivale. C'est en effet (presque) en catimini que bulldozers et pelleteuses ont rempli leur office et aujourd'hui c'est un terrain éventré que l'on trouve avant qu'un binôme architecte / promoteur ne vienne y poser un étron comme ce genre de duo sait en déposer, long comme des cordes de marine un peu partout en France et cela par la grâce en ce qui concerne Bihorel du PLU imposé par le freluquet et ses berniques.
Vous allez me trouver injuste et penser que j'ai un marteau à la place du cerveau pour taper continuellement et de cette manière sur notre maire pour tous, même si vous pensez comme moi, mes chers Compatriotes, qu'il a une tête de clou.
Vous avez raison, je suis injuste. Si notre maire pour tous est le démolisseur de ce qu'il reste de patrimoine à Bihorel, il n'en est pas moins le bâtisseur du patrimoine de demain et c'est pour cette raison que je me suis intéressé à la résidence Gauguin bâtie rue Eugène Lecoq sur le "Montmartre rouennais", enfin c'est ce que vantait la publicité du promoteur, qui sans doute voyait dans le Sacré Coeur parisien une réplique du château d'eau (jouxtant la résidence) orné de relais 4G comme autant de chimères d'un édifice religieux.
Ce qui frappe au premier coup d'oeil, c'est la noblesse des matériaux utilisés (béton) puis la beauté de la charpente en forme de coquille de bateau renversée que n'auraient pas reniée les bâtisseurs de nos cathédrales (je plaisante). Enfin lorsque l'on considère l'ensemble, ce qui vous sidère, c'est l'audace de l’architecture elle même; une grande fenêtre / une porte / une porte / une grande fenêtre et ainsi de suite. Cela vous a un coté cité ouvrière du 19ème siècle, faisant ainsi le trait d'union entre ancien et moderne qui laissera sans voix les générations futures...
Finalement, on en déduira que notre maire pour tous est bien meilleur démolisseur que bâtisseur, ce qui pour le fossoyeur de Bihorel parait assez logique.
Rien cette année à Bihorel pour les journées du patrimoine et avec la marque que laisseront les trois mandats de notre maire pour tous, vraisemblablement, mes chers Compatriotes, plus rien pendant plusieurs décennies. Décidément, cet homme n'aime pas Bihorel.
CD
C est pour les migrants ces cages de beton ?
RépondreSupprimerNon trop pres des antennes relais ça donne des tumeurs au cerveau !
Louis edgar de tamoles