"Le 19 mars est un symbole de reniement, d’abandon et de défaite !"
Robert Ménard
Demain samedi à 14 h 30, la mairie de Béziers organise une grande manifestation. La rue du 19-Mars-1962 sera rebaptisée rue du Commandant-de-Saint-Marc. Une contre-manifestation à l’appel du Parti communiste et de ses compagnons de route se tiendra également à quelques centaines de mètres. C’est la guerre des mémoires ?
- RM "On ne peut mettre sur le même plan les victimes et leurs assassins. On ne peut pas, non plus, opposer une cérémonie officielle organisée par une commune et un rassemblement de groupuscules qui, souvent, ne comptent qu’un ou deux adhérents.La date du 19 mars est censée commémorer la fin de la guerre d’Algérie. Depuis quand égorge-t-on des dizainesde milliers de civils après la fin d’une guerre ? Par ailleurs, pourquoi célébrer une date qui est considérée en Algérie comme une victoire sur notre pays ? Certes, une date en soi n’est rien, sinon un symbole. Mais le 19 mars est un symbole de reniement, d’abandon et de défaite. Il est des défaites glorieuses comme Camerone ou légendaires comme Waterloo. Celle de l’Algérie est honteuse.
Dans chaque pays, à chaque époque, il existe un parti de la trahison. C’est ce parti qui viendra demain hurler contre notre cérémonie. Ce sont les mêmes qui portaient les valises du FLN et qui tractent actuellement devant les mosquées de Béziers pour appeler à leur manif. Ce sont les mêmes qui ne voulaient pas de l’Algérie française et qui se battent aujourd’hui contre la France française. Mais les temps ont changé : nous attendons une foule immense. Eux ne seront qu’un quarteron de militants en déroute…"
Dans chaque pays, à chaque époque, il existe un parti de la trahison. C’est ce parti qui viendra demain hurler contre notre cérémonie. Ce sont les mêmes qui portaient les valises du FLN et qui tractent actuellement devant les mosquées de Béziers pour appeler à leur manif. Ce sont les mêmes qui ne voulaient pas de l’Algérie française et qui se battent aujourd’hui contre la France française. Mais les temps ont changé : nous attendons une foule immense. Eux ne seront qu’un quarteron de militants en déroute…"
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