une version européanisée du "le changement c'est maintenant" qui n'a trompé personne. |
Le peuple français a présenté ce dimanche 25 mai la facture de leurs dernières forfaitures aux forces politiques qui ont géré alternativement la France depuis trente ans et mené sa politique européenne. L’UMP paie entre autres le non respect du résultat du référendum de 2005 et pour avoir fait adopter le traité par le parlement deux ans plus tard.
Le PS lui paie les fanfaronnades du candidat Hollande qui devait renégocier le traité de la zone euro pour finalement se convertir aux bretzels. Mais plus généralement, on l’a tellement méprisé ce peuple français, pressuré, fiscalisé, licencié, abandonné, délocalisé, dérégulé, remplacé, cambriolé, humilié, trahi au nom de l’Europe et du libre échange
Les différents gouvernements se sont payé sa tête, les élus se sont empressés de faire au lendemain de leurs élections l’inverse des politiques pour lesquelles ils avaient été élus et cela depuis des décennies. C’était en 1995, rappelez vous la « fracture sociale » et le retournement de veste de Chirac six mois après. Le « changement c’est maintenant » d’Hollande n’en est que la énième réplique vingt ans plus tard.
Nous venons de vivre une campagne électorale où bon nombre de partis politiques et de candidats auront surclassé leurs marionnettes des guignols, prenant les électeurs pour des bipèdes à QI de bulot. En cette quinzaine cannoise, la palme revient au PS qui a cru pouvoir berner la France de gauche en rejouant le fameux combat gauche/droite ( les vilains de la commission, c'est rien que des libéraux, nous on est de gauche et on y est pour rien) pour nous expliquer qu'avec une majorité socialiste au parlement, on allait voir ce qu'on allait voir. Une version européanisée, en quelque sorte, du « changement c’est maintenant ».
Les différents gouvernements se sont payé sa tête, les élus se sont empressés de faire au lendemain de leurs élections l’inverse des politiques pour lesquelles ils avaient été élus et cela depuis des décennies. C’était en 1995, rappelez vous la « fracture sociale » et le retournement de veste de Chirac six mois après. Le « changement c’est maintenant » d’Hollande n’en est que la énième réplique vingt ans plus tard.
Nous venons de vivre une campagne électorale où bon nombre de partis politiques et de candidats auront surclassé leurs marionnettes des guignols, prenant les électeurs pour des bipèdes à QI de bulot. En cette quinzaine cannoise, la palme revient au PS qui a cru pouvoir berner la France de gauche en rejouant le fameux combat gauche/droite ( les vilains de la commission, c'est rien que des libéraux, nous on est de gauche et on y est pour rien) pour nous expliquer qu'avec une majorité socialiste au parlement, on allait voir ce qu'on allait voir. Une version européanisée, en quelque sorte, du « changement c’est maintenant ».
Mais le PS aurait pu voir la palme lui être ravie par L'UMP, c'est passé tout près. Copé entre deux notes de frais salées a tenté de refaire une virginité type Mère Thérésa à son parti. Ils n'y étaient pour rien à l’UMP. Maastrich ? Ils n'étaient pas là. Lisbonne non plus et en 2005 il ne s'est rien passé. On aurait dit du freluquet dans le texte.
Alors voilà, les Français en ont eu assez que l’on brade leur pays, leurs usines, leurs commerces, leurs emplois, leur école, leurs hôpitaux, leur démocratie, leur vie et l’avenir de leurs enfants. Pour une part d’entre eux le mariage pour tous leur est resté en travers de la gorge et ils ne supportent plus que certains veuillent réécrire la Marseillaise ou supprimer le 14 juillet, faire voter la planète entière aux élections françaises et qu’on leur soutienne que le tétrahydrocannabinol ça devrait être obligatoire. C’est peut être sans y croire que ces Français là ont voté FN dans un geste de désespoir ou de sursaut, le dernier avant la rue.
Ceux qui n’ont rien compris, vont nous ressortir leur panoplie de « Jean Moulin », ils ont déjà commencé et crier qu’ils ont honte pour la France et que la république est en danger.
Effectivement, par deux fois ces dernières semaines, j’ai moi même pensé que la démocratie était menacée. La première fois, lorsque des groupes de gauche ont empêché Marine Le Pen d’aller à la rencontre des électeurs et de faire campagne sur le marché de Sotteville-les-Rouen.
La deuxième, c’est lorsque la semaine dernière, sans doute les mêmes groupes de gauche ont empêché un soir place Saint Marc à Rouen, les « Veilleurs » de se réunir pour lire des textes et prier ensemble.
Dans le camp du "bien", parfois, cela sent le rance.
CD
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