"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 26 janvier 2012

Conseil Municipal, le récit de nos envoyés spéciaux

Une boite à meuh qui ne plait pas aux vaches (municipales)

Lorsque les politiques veulent faire leurs petites affaires entre eux, ils utilisent toujours la même bonne vieille combine qui consiste à organiser les réunions à des heures qui ne facilitent pas la présence des citoyens. Ainsi Bihorel / Bois Guillaume avaient ils tenu fin 2011, une réunion Agenda 21 sur les déplacements et les transports en commun, un matin de semaine à neuf heures, heure à laquelle les intéressés, c'est à dire vous et moi, sommes coincés dans les embouteillages.
Jeudi 19 janvier, fut donc organisé à 18h30 le second conseil municipal illégitime du Bois Guillaume élargi, conseil auquel, vu l'horaire, je ne pus comme beaucoup d'entre vous assister. Je n'irai pas jusqu'à écrire que cela fut une frustration, la mascarade pompeuse du premier conseil n'ayant fait que conforter chez moi la croyance en ce vieux dicton populaire "qui s'assemble, se ressemble" et que nouvelle commune ou pas, la démocratie y était tout autant malmenée qu'à Bihorel sous l'ère freluquiste.
C'est ainsi que j'ai demandé à quelques amis d'être mes "envoyés spéciaux" afin de pouvoir dans ces colonnes, vous rapportez quelques faits et impressions de ce deuxième conseil municipal illégitime de la nouvelle commune. Voici leur récit:

"une séance de mortel ennui toute consacrée à la distribution des places dans les diverses instances municipales par voie soit de vote à bulletin secret (et c’est plutôt longuet comme procédure à 55 votants), soit d’adhésion unanime (ça va de soi) aux candidats du groupe titré avec imagination : « groupe de la majorité ». En gros, la bande son répétitive, ça donne « Pas d’interventions ? non… ; des abstentions ? non…, des votes contre ? non…, pas d’ observations ? non…, pas de questions ? non…, je ne vois pas de mains se lever ? non… » Bref, on mesure tout de suite la maîtrise absolue de la forme interro-négative par notre nouveau maire illégitime et concomitamment la parfaite soumission de sa clique désormais pléthorique. Tout ça ne devrait guère perturber nos ex-BVAB bien rôdés qu’ils étaient au statut de godillots. Il y a même une ouverture à l'opposition (Richon se précipitant avec gourmandise sur les quelques miettes que lui tendent les élus de la majorité) dans les commissions qui ne traitent pas des affaires financières pour bien montrer le caractère éminemment démocratique de cette majorité. Le ton se veut bon enfant et ce n’est pas une petite boîte à meuh qui peut départir Renard de sa bonne humeur : « il y a sans doute un téléphone au fond de la salle qui est resté allumé ; ma petite sœur aussi à un téléphone qui fait un bruit de vache… ». Et même si on se pose la question de la maturité de sa petite sœur, on voit tout de suite à quel point cet homme est d'un humour charmant et raffiné ! Par contre, "la manipulatrice" de boite à meuh,  vous dira que le policier municipal dépêché sur place pour identifier l’origine du beuglement, avait dans les yeux un regard de molosse affamé bien différent du paternalisme affiché par son maître.
 Alors évidemment l’ennui, ça pousse à observer les quelques éléments du décor : les maîtres du lieu avaient tiré les leçons de la séance précédente en inversant la disposition de la scène : ils faisaient dos au grand rideau de velours noir. Pour le reste, c’était superbement minimaliste : accrochée à une pauvre grille de fer, une pendule regardait passer un temps infiniment distendu et l’inévitable portrait du petit Nicolas rappelait à qui veut bien l’entendre que tout ça n’était qu’artifice et faux-semblant. Et puis il y avait encore un paper board vierge de toute inscription sans doute placé là pour faire sérieux et, abandonnée sur une table juste derrière la rangée des plus titrés de nos nouveaux édiles, une très curieuse Marianne dorée et un peu rabougrie, façon statue Maori comme les affectionnent les nouveaux riches." 

Mes chers compatriotes, j'ajouterai à ce récit que je ne comprends pas la politique de la chaise vide suivie par ce qui reste du groupe "Bihorel avec vous". Que Monsieur Richon obtint une place dans plusieurs commissions, sauf dans celle des appels d'offres, malgré l'assurance que lui avait donnée Renard lors d'une négociation antérieure au conseil dans son bureau. Qu'aucun ex-Bihorellais ne figurerait dans cette commission des appels d'offres (quelqu'un pourrait-il confirmer ou infirmer cette information?). Tout cela fleurerait-il bon, la démocratie des copains?

 
conseil Bois-Guillaume Bihorel par lebulletin



Enfin, mais nous l'avons déjà évoqué ici, la soirée fut sauvée par le discours d'un citoyen résistant de Bihorel. Voici la vidéo de cette allocution


Ah, j'allais oublier, nous sommes sans nouvelle de J.P.Ferrès, notre "speaker" de Radio Paris, qui devait nous expliquer le caractère "inique" du discours de Michel Coruble. C'est vrai que depuis Sigmaringen, J.P.Ferrès ne capte peut être plus la fréquence de ce blog.

Vive Bihorel Libre
CD

4 commentaires:

  1. Je viens de voir qu au Senegal, Wade s inspire des méthodes Freluquistes (TM) pour changer les règles à son profit ! Pouvons nous demander des royalties au Sénégal pour l utilisation du procédé "H&R" ?
    Cela permettra de faire enfin des économies
    Cordialement
    Louis Edgar de Tamoles
    Bihorel Libre et honnête

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  2. http://lemajor.over-blog.com/article-bois-guillaume-bihorel-2-communes-pas-au-meme-rythme-98278721.html

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  3. Raymond la Science3 février 2012 à 13:34

    Lu sur le site web www.ville-bois-guillaume.fr :

    "Calendrier des permanences et consultations juridiques
    Réservées en priorité aux habitants de Bois-Guillaume - bihorel, consultez le calendrier des permanences et consultations juridiques des avocats qui se tiennent une fois par mois et uniquement sur rendez-vous."

    Vous remarquerez le b minuscule dans Bois-Guillaume - bihorel... Bihorel n'est pas loin de la sortie.

    Incapables, Bons à rien, Jean-foutre !!!

    Raymond

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    1. Pires que les nazis qui à ma connaissance laissaient la majuscule aux pays annexés.
      Maître FOLACE

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