Regardez les ! Tout juste sortis de l'enfance, ils sont venus par milliers, trouver la mort sur nos belles plages de sable en Normandie. Je sais, leurs chefs ne les avaient pas envoyés chez nous pour libérer la France mais plus généralement pour gagner la guerre et vaincre l'Allemagne Nazie qui n'était pas loin d'avoir la bombe atomique, ce qui aurait totalement changé le destin du monde en allant jusqu'à menacer l'existence même des Etats Unis. Mais je ne ferai pas d'uchronie aujourd'hui.
Ces soldats de la libération étaient Américains, Anglais, Ecossais, Irlandais, Canadiens, Polonais, Français et parmi toutes ces nationalités, nombreux étaient les Juifs, venus, et on les comprend, casser du nazi allemand ou ukrainien...
A l'autre extrémité de l'Europe, sur le front Est, toujours contre le nazisme d'autres jeunes hommes, issus des différentes républiques soviétiques, étaient sacrifiés eux aussi par un autre totalitarisme, le communisme, l'allié de ces mêmes nazis, jusqu'en juin 1941.
En regardant attentivement, le visage de ces jeunes hommes, je me dis qu'il leur a fallu le même genre de courage et de cran pour sortir de leur barge, qu'il fallut à mes grands pères pour sauter le parapet de leurs tranchées et partir à l'assaut, trente ans plus tôt, pendant "la Grande Guerre". Un courage puisé à la même source, le patriotisme, une valeur démonétisée de nos jours et même cataloguée de "facho".
A tous ces jeunes hommes, nous devons dire "Merci", leur sacrifice, aujourd'hui trahi, nous a permis de vivre en Hommes libres.
La récupération de ce quatre-vingtième anniversaire de la bataille de France, par un petit Darry Cowl jouant les Bruce Lee devant Poutine, en est d'autant plus indigne. Ce freluquet, n'a pour unique visée que de limiter la casse pour lui, lors des élections de dimanche et de s'assurer un avenir européen. Eole, qui instrumentalise le conflit ukrainien et qui s'entend comme larron en foire avec Zelensky (cet autre comédien), va faire encore beaucoup de vent d'ici dimanche soir.
Un grand regret. S'il était difficile, voire impossible d'inviter Poutine à ces commémorations, il devait bien rester quelques vétérans soviétiques de la seconde guerre mondiale ou à défaut, leurs descendants, que Macron par décence aurait dû inviter.
Mais chez Macron, l'intérêt électoral prime sur le sens de l'Histoire et l'intérêt général.
C.D
