"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 26 mai 2023

Un court instant de lucidité

 



 Emmanuel Macron est un peu notre "Joe Biden" à nous. Il lui arrive d'avoir de courts instants de lucidité et de trouver le terme exact pour nommer les choses.

Cependant ces instants sont trop brefs, ne lui permettant pas d'appliquer le traitement adéquat aux maux qu'il nomme et qui rongent notre belle France ou ce qu'il en reste. 

Peut être est-ce aussi, parce qu'il fait non seulement partie du problème mais également que lui et sa politique en sont l'une des sources. "Décivilisation, à qui la faute ? ", titrait Gabrielle Cluzel, ce matin sur Boulevard Voltaire.

Bien vite, notre Narcisse élyséen retournera à ses délires mondialistes "du vivre ensemble". 

Longtemps, le réel fut considéré comme un "hoax" d'extrême droite et pour la gauche, le réel n'existait pas. Les bien pensants ont tenté de maintenir coûte que coûte pendant des années, un récit que Renaud Camus nomme le "faussel", c'est à dire le faux réel ou le réel inversé qui consistait, si l'on résume à grands traits, en un "tout va très bien madame la Marquise" dans le meilleur des mondes du "vivre ensemble".

Mais le retour de la barbarie dans une partie croissante de notre pays ne peut plus être occultée. Les faits sont têtus et finissent toujours par rattraper ceux qui furent dans le déni. S'exprimant au sujet de la Seine Saint Denis, le socialiste François Pupponi, ancien député et maire de Sarcelles, déclarait voici quelques jours "Dans certains cas, le grand remplacement existe : la population d'aujourd'hui n'est plus la même qu'hier." .

 Dans la France de 2023, le grand remplacement n'est plus un concept, mais bel et bien, une simple observation.

Comme l'écrivit Renaud Camus "entre vivre et ensemble, il faut choisir" .


C.D 





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire