Mes chers compatriotes, vous connaissez l’adage populaire « c’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses ». Alors comptons.
Je ne parlerai pas des confettis trotskistes. A lilliputiens, scores de lilliputiens.
Mais, commençons par les
plus belles gamelles. Hidalgo, d’abord, qui a clos ce dimanche, l’histoire du
PS avec ses quarante années de renoncements et de trahisons. J’aimerais bien savoir ce qu’en pensent mes
anciens contradicteurs de « Bihorel avec vous », d’il y a dix ans et
de la ligne politique qu’ils défendaient alors, soupe bobo-écolo qui contenait
déjà les prémices de ce que l’on nomme aujourd’hui « wokisme » et
« cancel culture » et qui a mené au désastre leur camp politique ?
Une fois encore, un grand merci à François Hollande, ce grand timonier qui a
envoyé par le fond le Parti Socialiste,
de la victoire de 2012 aux 1,75% du 10 avril 2022.
Pécresse,
ensuite et la droite carton-pâte, affublée de ses traditionnels boulets
centristes de l’UDI et du Nouveau Centre. Presque trente ans de renoncements et
de trahisons, eux aussi, disons depuis le référendum de Maastricht ou
l’élection de Chirac en 1995, c’est selon. Et ça ose encore en 2022 se réclamer
du Gaullisme ! Mêmes causes et mêmes effets que pour les socialistes. Plus
de 7 millions d’euros de dettes pour un résultat de 4,8%. Le parti est en ruine idéologiquement et
financièrement. Pouvait-il en être autrement avec un Christian Jacob, ténor
d’opérette, qui depuis cinq ans a préféré prendre des postures à l’assemblée nationale
et sur les plateaux de télé plutôt que de mettre son parti au travail. Mais
restait-il encore quelques cerveaux disponibles pour réfléchir à autre chose qu’à
leurs intérêts personnels dans ces syndicats d’arrivistes que sont LR, l’UDI et
le NC ? Dernière information, dans mon oreillette, on me dit que Sarkozy
rejoint le « BLOB central » (1) et votera Macron le 24 avril. Qui en
doutait ? Au bal des faux-culs, celui-là non plus ne fera pas banquette. Combien
de futurs non-lieux judiciaires négociés contre son ralliement ?
Les
électeurs ne s’y sont pas laissé prendre. S’il y a toujours un côté « gros
rouge » au PCF, ce n’est pas celui d’un bon vin du sud mais celui qui
entoure la faucille et le marteau du drapeau communiste, cette idéologie
criminelle et totalitaire. Roussel un temps coqueluche des médias, a fait le
score d’un marchand d’aspirateur qu’il est.
Les Khmers
verts de EELV, ont pris un râteau et peuvent s’en retourner cultiver leurs
carottes et leurs poireaux. L’écologie n’appartient pas à une bande de
gauchistes relookés en pastèques. A leurs erreurs de diagnostiques (nucléaire,
éoliennes entre autres), ils ont ajouté une pincée d’antisémitisme (Jadot
qualifiant Zemmour de « juif de service ») et sombré dans le
sectarisme et le ridicule depuis des mois (sapin de noël, tour de France etc.)
sans oublier « l’homme déconstruit » de ces ayatollahs d’un
néo-féminisme qui n’aiment le sexe masculin que lorsqu’il est porté par une
personne de genre féminin. Cela dit, dans cinq ans, les 4,6% réalisés dimanche
par Jadot, sembleront un bon score comparé à celui que Sandrine Rousseau
réalisera en 2027.
Jean Lassalle. je n'ai rien à en dire, si ce n'est qu'il a toute ma sympathie. J'aime le personnage et sans le candidat de Reconquête, j'aurais peut être voté pour lui, parce qu'il incarne lui aussi la France que j'aime. Alors bravo pour ses 3,1 % .
J’ai
longtemps été un partisan de Nicolas Dupont Aignan, souverainiste de droite,
qui lui sans honte, pouvait se réclamer de l’esprit du Gaullisme. Il incarnait
pour moi une droite nationale sans militant raciste primaire et dépourvu des
fautes de gout que constituaient les blagounettes douteuses de J-M Le Pen. J’ignore pourquoi la mayonnaise au plan
national n’a jamais pris, dommage. Alors au bout d’un moment, son coté «
je la joue perso » et son entêtement ont fini par m’agacer. Nicolas
Dupont Aignan aurait dû, pour ces présidentielles, rallier Éric Zemmour.
Alors le
« Z », justement. Je lui consacrerai un billet à part. C’est tout le
moins que ce blog puisse faire pour lui et
il s’agit d’une histoire personnelle aussi. Bien sûr, le score est
décevant et les conséquences pour la France, sans doute définitives. C’était
maintenant ou jamais plus… Mais je tire mon chapeau à l’homme qui a cru et osé
comme disait Bigeard. Pour cela, je lui adresse un grand et franc merci.
Mélenchon.
Le coup passa si près, cette fois encore, plus près même qu’en 2017. Beaucoup
de mes amis me sermonnaient pour que moi aussi je vote « utile » afin
de faire barrage à l’islamo gauchisme, car cette fois-ci, la preuve est sortie
des urnes. LFI et son nom
« burqa » d’Union Populaire ont bénéficié à plein du vote islamique et de la propagande
mélenchoniste des imams faite dans les mosquées. Mélenchon arrive en tête dans
le département de la Seine Saint Denis tout comme en Ile de France. Ses scores
qui dépassent très largement les 50% dans les zones en partition (Grigny, Bobigny,
Aubervilliers, Montreuil, Montfermeil, Noisy le Grand, Trappes, Sevran etc…) ou
règnent la racaille et l’islamisme, montrent que la tactique de LFI et de
Mélenchon a réussi. Défiler avec les antisémites et en compter dans ses rangs, ça paye ! La bête immonde est belle et
bien là, elle bouge sacrement et a le visage de l’islamo gauchisme et de l’anti-France.
Méfions-nous, comme le dit Gilles-William Goldnadel , en ce vingt et unième
siècle, le fascisme est à gauche. Cela promet des lendemains musclés. Enfin, notons que pour la première fois, les changements démographiques et le grand remplacement que connait la France, ont une influence significative sur une élection. Et ce n'est que le début...
Marine Le
Pen. Je respecte la femme et quelque part, je l’admire. Quelle force lui
faut-il, depuis sa naissance ai-je envie de dire, pour surmonter toutes les
épreuves auxquelles elle a dû faire face. Quelle volonté aussi lui a-t-il fallu
après son naufrage lors du débat de second tour en 2017 pour se relever et
arriver cette fois encore en finale ! Politiquement très différente de son
père, un peu trop « chiraquisée » pour mon gout personnel, je ne sais
toujours pas trop quoi penser à son sujet. Son parti a conservé et même
augmenté son audience mais devant la dernière marche à gravir avant le pouvoir,
Marine Le Pen n’est-elle pas en train de trembler ? Son refus de discuter
avec Zemmour, m’incite à le penser. Sans alliance avec le « Z » pas
de 50% plus une voix pour elle, le 24 avril prochain. Personnellement, valeur
aujourd’hui, j’hésite, même si je pense évoluer cette fois-ci vers le vote « utile »
car le 24 avril, ce fameux vote « utile » pour la France et les
Français, ce sera de voter contre Macron.
Oui, Macron.
Ce Jupiter qui se croit aux cieux. Ce méprisant, ce tireur de flash ball, ce
destructeur de l’école, de l’hôpital, du système social français, de la nation,
de la culture française. Ce collaborateur du grand remplacement, de l’abêtissement
des foules, qui ne fait aucune différence entre un rappeur et Maurice Ravel, oui mes chers
Compatriotes, ce Macron petit rouage de la grande horloge McKinsey / Pfizer et
compagnie est arrivé en tête de ce premier tour. Cela pourrait paraitre
étonnant après tout le mal que la politique qu’il a menée pendant cinq ans a
fait aux Français et à la France. Mais cela ne l’est pas.
Les 28% de
Macron, c’est la France qui réussit. Celle qui compose les métropoles, qui utilise
à titre d’exemple Uber Eat et ses esclaves sans papiers. Celle qui a un emploi
à haute valeur ajoutée et à haute technologie. C’est aussi quelques bataillons
de retraités aisés, frileux et égoïstes, se fichant comme d’une guigne des
générations suivantes et qui n’ont jamais eu à affronter mille morts dans leur époque
dorée pour construire et réussir dans la vie. Là, se trouve le socle de Macron. Un gros quart
des suffrages exprimés.
Les autres,
jeunes ou vieux qui ne sont rien et qu’il a bien envie d’emmerder, vous les
trouverez ailleurs que chez Macron mais aussi parmi les 26% d’abstentionnistes
et les quatre millions de bulletins blancs (4 fois plus qu’en 2017) et dont
personne ne parle.
Dès qu’un
patriote est en position de gagner une quelconque élection, Pavlov et son chien
sont de retour avec la célèbre et
néanmoins un peu ringarde attraction nommée « front républicain contre l’extrême
drrroiiite ».
Ainsi Macron est-il aujourd’hui pour le second
tour, le candidat du PS, LR, PCF, LFI,
UDI, NC, EELV, tous prêts à cinq ans de destructions supplémentaires et de
rabaissement de la France et surtout à renoncer à leurs soit disant « convictions ».
Mélenchon s’agenouille devant la retraite à 65 ans, Jadot devant le nucléaire, Roussel
devant le MEDEF, quant aux PS et aux LR, tant de défroqués chez eux sont déjà partis à la gamelle chez Macron depuis cinq ans
qu’il n’y aura bientôt plus personne pour éteindre la lumière avant la
liquidation définitive.
Chez Macron,
on ne dit pas tout et son contraire mais « en même temps ». Ce qui
permet de faire co-habiter dans une même structure des politicards qui pensent dans
un sens et d’autres inversement. Cette nouvelle structure que veut créer Macron
en vue des législatives en remplacement de LREM, deviendra ainsi le « BLOB
Central » du dispositif, sorte de « Hub » politique où toutes
les sensibilités différentes (tout étant qu'il en existe encore), vont pouvoir se retrouver puisque l’on pourra sur
tout sujet, penser de telle manière le matin et en même temps l’opposé l’après-midi.
A l’exception, bien évidemment, de tout ce qui est considéré d’extrêême
drrroiiite, c’est-à-dire tout ce qui se situe au-delà de l’UDI.
Porte-parole
et petit soldat de tous les cabinets conseils du monde et des multinationales,
ce BLOB Central signera la mort définitive de la démocratie et du politique,
donnant ainsi quatre décennies plus tard, raison à Margaret Thatcher et son
célèbre « there is no alternative ». Les gueux n’auront plus définitivement qu’à
travailler et consommer, ce que vous me direz, on les a habitués à faire depuis
des décennies et ce à quoi ils ne rechignent pas toujours...
C’est pour cela qu’à la manière d’un Mélenchon, j’affirmerai « pas une voix ne doit aller à Monsieur Macron, pas une voix ne doit aller à Monsieur Macron. ».
Sans trop y croire.
C.Dragasès
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire