Mers chers Compatriotes, la France d'Eric Zemmour, n'est ni une France rêvée, ni une France fantasmée. Je le sais. Je suis né dans cette France là.
Le "Z" et moi, nous n'avons que quelques mois d'écart. Nous sommes de ceux qui ont grandi dans la France du Général de Gaulle, du Concorde et de la Citroën DS.
Nous avons connu une France qui était la troisième puissance économique mondiale, qui avait une armée respectée et capable de défendre l'intégrité du territoire national, une France qui avait une sidérurgie, une industrie performante et novatrice dans de nombreux domaines.
Une France avec la meilleure agriculture du monde, forte de centaines de milliers de paysans et d'exploitations agricoles, capables de nourrir les Français et d'exporter.
Nous avons connu une école qui instruisait les jeunes Français, des instituteurs et des professeurs qui nous "élevaient" et ne comptaient pas leurs heures de travail lorsqu'il s'agissait de donner un "coup de collier" pour préparer un examen ou un concours. Nous avons connu un baccalauréat à 64% de taux de réussite. Chaque diplôme obtenu l'était par le travail et non grâce aux largesses et au laxisme des directives ministérielles. Enfin, dans cette France là, nos professeurs ne risquaient pas la décapitation pour nous avoir transmis leurs savoirs.
Nous avons connu une France où le médecin, l'infirmière, le pompier étaient respectés, d'ailleurs, le respect des plus âgés était la règle, tout comme la politesse, la courtoisie et la galanterie. Nous respections policiers et gendarmes, même les truands faisaient rarement feu sur eux.
Nous avons connu une télévision française qui participait à la diffusion de la connaissance, un France Inter qui avait le niveau du France Culture d'aujourd'hui, des hommes politiques de gauche et de droite qui maîtrisaient la langue française et non pas le sabir qu'utilisent la majorité de ceux d'aujourd'hui. Pour vous en convaincre , allez sur le site de l'INA écouter quelques discours des années 70.
Nous avons connu une France où les clandestins ne crachaient pas aux visages des prêtres, qui ne risquaient pas de se faire égorger avec leurs fidèles pendant l'office et où l'on fêtait Pâques à l'église sans la protection de la force sentinelle.
Dans cette France là, les femmes s'habillaient comme bon leur semblait. Bien sûr, il y avait des quartiers où c'était chaud et tendu mais cela ne représentait qu'une petite partie de ce qui est devenu la métropole. Il fallait parfois pour conserver son vélo, sa "mob" ou sa moto, jouer des poings. C'est comme cela que m'est venu le goût de la castagne. Mais la racaille craignait une police aux méthodes viriles et la sévérité de la justice.
Bien sûr, le Général de Gaulle nous a quittés voilà un demi-siècle et l'on ne reviendra pas, fort heureusement, au Concorde ni à la Citroën DS aujourd'hui dépassés mais c'est une France bâtie dans l'esprit de tout ce que j'ai énuméré précédemment que je voudrais transmettre à mes filles et maintenant aussi à mes petites filles. Il ne s'agit ni d'une France moisie ou rance comme le proclament les nostalgiques de 1793 et ceux qui de tous temps, ont haï leur patrie, mais de cette France éternelle qui a déjà tant donné à l'humanité et qui peut encore tant lui apporter en incarnant le non alignement cher au Général de Gaulle, cette troisième voix entre entre consumérisme capitaliste et théocratie.
Je ne veux pas pour ma descendance, d'une France devenue une colonie africaine islamisée et diluée dans le grand fourre-tout mondialiste. Je veux une France dans la droite ligne de ses quinze siècles d'Histoire, forte de son identité judéo-chrétienne et de ses racines gallo-romaines. C'est ainsi que la France fut toujours grande et le redeviendra avec son peuple fier de son Histoire, avec sa part d'ombre et sa part de lumière.
Alors dimanche, mes chers Compatriotes, que pas une de nos voix ne manque à Eric Zemmour.
Pour l'avenir de nos enfants, pour les oubliés et les vaincus de la mondialisation, pour la mémoire des hommes et des femmes qui se sacrifièrent au fil des siècles pour notre avenir et pour l'esprit français que la Reconquête, enfin, commence et surtout,
Vive la France !
C.Dragasès
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