crédit photographique paris normandie |
"les bras m'en tombent ! ". C'est sans doute la réaction qui fut celle d'un certain nombre d'entre vous, mes chers Compatriotes, en voyant pour la première fois ces affreux gabions sur notre place de l'église. D'autres comme moi, un peu blasés et que vingt années de décisions du maire ont habitué à la médiocrité de ses choix, auront poussé un léger soupir de dépit en découvrant cette nouvelle verrue. Une de plus !
Le "mur des cons", c'est je crois le nom qui s'impose pour cet horrible amas de caillasses pour lequel ont été abattus pas moins de huit arbres âgés d'une cinquantaine d'années qui chacun produisaient chaque jour, la quantité d'oxygène nécessaire au quotidien de cinq personnes. On a envie d'adresser dans une grande clameur un " bravo champion ! " à notre petit marquis. Un champion du mauvais gout comme le sont souvent les parvenus provinciaux et dont chaque nouvelle réalisation à Bihorel marque un peu plus l'avènement de la laideur sur le territoire de notre commune.
Oui un "mur des cons" . Les cons, ce sont d'abord ceux qui ont conçu les plans de la restructuration de notre place de l'église, des bouffis d'orgueil qui regardent avec condescendance les habitants et qui ne pensent qu'au "pognon de dingue" que va leur rapporter la réplique tout juste modifiée de ce qu'ils ont déjà produit pour enlaidir d'autres ailleurs.
Le "mur des cons", c'est aussi et surtout celui des élus et administratifs, qui à Bihorel, ont validé le projet, parait-il, sans en avoir vu une maquette ou une modélisation numérique 3D (un comble ! ). C'est en tous cas, ce qu'argumente pour sa piètre défense, notre petit marquis. On le sait incompétent et baratineur, dans ce dossier, il aura fait montre de ces deux attributs.
Et oui, cher petit marquis, pour reprendre une formule que vous affectionnez "nous ne sommes plus au moyen âge mais au vingt et unième siècle" alors mon cher à notre époque, on ne donne plus son accord pour un projet urbanistique sans en avoir un aperçu 3D ou bien c'est que l'on agit comme un baltringue qui se fait fourguer à un prix exorbitant des vieux plans sur papier format A4 . Mais peu importe, l'administré qui n'a pas eu son mot à dire quant au projet, pourvoira au financement du désastre. Oui, incompétent et menteur.
Il existe une autre explication, tout aussi plausible. Il se dit que notre petit marquis n'est pas un bourreau de travail. Alors peut-être s'est-il contenté d'acquiescer à ce que lui racontait le "bureau d'étude" sans aller chercher plus loin. L'essentiel pour lui, c'était que la place changeât. Voilà longtemps que j'ai acquis la profonde conviction que de Bihorel, il s'en fichait. Rappelons nous, mes chers Compatriotes, la célèbre phrase de notre petit marquis "le seul mandat qui m'intéresse, c'est la députation".
Ce "mur des cons" devient maintenant aussi un "mur des lamentations". Oui, les cons se lamentent, je parle là des Bihorellais, tout du moins de ceux qui reconduisent élections après élections les mêmes bras cassés et auxquels j'ajouterai et ils sont au moins aussi nombreux, les Bihorellais qui ne s'intéressent aucunement à leur commune, qui n'assistent jamais à aucune réunion, ni à aucun conseil municipal, même lorsque l'avenir de la commune s'y joue. Et après ça vient chouiner. J'ai déjà tout écrit sur la réunion de "concertation" avec la population quant au devenir de la place, qui se tint le 2 décembre 2019 devant une petite centaine de Bihorellais.
Retrouvez ici mon billet de l'époque
http://constantindragases.blogspot.com/2019/12/bihorel-un-territoire-perdu-de-la.html
Je pense qu'il n'aura pas échappé à votre sens de l'observation que les arbres de la place ont été également abattus au delà de l'espace dédié au "mur des cons" et cela jusqu'en bordure de l'actuel square, bien évidemment en prévision de la phase 2 du réaménagement de la place. D'autres outrages à notre cadre de vie sont à venir et les jours de notre square paraissent comptés.
crédit photographique paris normandie |
Voyez-vous, mes chers Compatriotes, finalement je suggère que ce "mur des cons", soit officiellement baptisé "mur Pascal Houbron, cet homme qui n'aimait pas Bihorel" afin de rappeler aux générations futures, qui fut le fossoyeur de notre commune dont le premier maire de son histoire, Alfred Caron, souhaitait à la fin du 19ème siècle lors de sa création, qu'elle devint "le joyau des alentours de Rouen".
C.Dragasès
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