C'est parfois dans notre très désuet quotidien régional que l'on trouve les meilleures histoires drôles. Ainsi dans son édition du vendredi 17 novembre, pouvait-on y consulter un article intitulé "La méthode Fabius passe mal" dans lequel on nous expliquait que la droite en carton pâte qui siège à la métropole, s'offusquait des méthodes de communication et dénonçait "un déficit de démocratie" au sein de cette assemblée qui n'était pas sans rappeler les méthodes de Laurent Fabius.
Il est assez gondolant de lire que Gilbert Renard parle au sujet de Frédéric Sanchez "d'un président qui n'écoute personne à part sa garde rapprochée". C'est vrai, ce n'est pas du tout le style du maire de Bois Guillaume pas plus d'ailleurs que celui de son Milou à Bihorel. Avec eux, respect scrupuleux de la démocratie, concertation permanente avec les élus de l'opposition et pas question que les décisions se prennent dans le bureau du maire, demandez donc à Benoit Pétel ou à Jean-Claude Ravenel, ils vous le confirmeront...
Il trouve "agaçant" notre petit Pascal d'être dans la "minorité" et de compter pour du beurre face à un autocrate. Moi, je trouve que cela lui fait les pieds et lorsqu'il s'agit de s'entendre avec Sanchez pour élaborer un plan d'urbanisme métropolitain sur le dos des habitants dans lequel le maitre mot est "densification", il crie moins au déficit de communication, de concertation et de démocratie...
Mes chers Compatriotes, Houbron et Renard reprochant à Sanchez ses méthodes avec l'opposition, c'est un peu Mao Tsé Toung critiquant celles de Staline.
CD
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