C’est une petite église comme on en construisait dans les
campagnes de la France au XVIème siècle. Elle porte le beau nom de Saint
Etienne, premier martyr chrétien, comme un symbole prémonitoire.
J’aime ces
églises romanes ou pré-gothiques dont Maurice Barrès a si bien parlé dans son
livre « la grande pitié des églises de France ». J’aime le grincement
de leurs portails, l’odeur des cierges qu’on y brûle, celle du salpêtre cette
odeur du temps qui passe et celle de la poussière des siècles, si prisée des antiquaires.
J’aime leurs bancs et leurs agenouilloirs de bois usés par les prières et les génuflexions
de nos ancêtres. J’aime la pierre creusée de leur sol par le pas des fidèles
marchant vers l’autel pour y recevoir l’eucharistie. Ici, tout appelle au chant Grégorien, même si la présence d'un orgue indique que Jean Seb n'est jamais bien loin...
Ces églises ont toutes quelque chose de remarquable ;
un triptyque, une vierge en majesté, un retable, un baptistère vieux de
plusieurs siècles par lequel tant de petits Français sont entrés dans le peuple de Dieu.
Combien de baptêmes, de communions, de confirmations, de mariages et d’obsèques
célébrés entre leurs murs par la longue liste de curés qui s’y sont succédés au
fil des siècles ? Combien virent-elles, ces églises, passer de Pâques, de Noël, de
Pentecôte, d’Ascension, d’Assomption, de Toussaint sans compter les fêtes
oubliées de nos jours ? Combien de péchés avoués dans ces vieux
confessionnaux, de sermons prononcés du haut de leurs chaires ?
Les cloches de l’église Saint Étienne ont rythmé le quotidien,
les peurs et les joies de ses paroissiens depuis cinq siècles et en ce mardi matin
de juillet 2016, elles auraient pu sonner le tocsin pour annoncer le retour des
barbares, comme le faisaient celles des abbayes situées le long de la seine
pour prévenir de l’arrivée des pilleurs venus par la mer. Les cloches ont dû sonner l’heure
funeste où pour la première fois en France depuis l’époque des révolutionnaires chers à
Mélanchon ou depuis l’époque des nazis, on a assassiné devant l’autel, un
prêtre célébrant la messe.
Je ne suis pas un
paroissien stéphanais mais si je l’avais été, j’aurais pu assister à cet office
tragique. J’aime retrouver pour prier avec elles, ces petites
communautés chrétiennes aux heures de l’Angélus, rassemblées comme le furent
dans les cryptes ou les grottes les premiers fidèles de l’Église primitive.
J’aurais
écouté le Père Jacques Hamel, prêtre qui depuis 58 ans a vu et entendu la
misère humaine, physique et spirituelle passer devant lui et cherchant toujours à alléger par
la parole du Christ cette souffrance. Je me souviens de sa voix devenue frêle
avec l’âge mais dont la force de l’espérance était toujours là prononçant lors
d’obsèques, quelques mots pour soulager la douleur de notre famille endeuillée.
Il en fut ainsi durant des siècles et il aurait pu en être
ainsi longtemps encore mais c’était sans compter avec l’arrivée du lumpen
islamo-fasciste des banlieues.
Un vers dans un si beau fruit ; la France.
Les fantoches qui nous gouvernent ne savent que répéter les mêmes mantras éculés. Renvoyons ces mous. Si la prière est effectivement la première arme pour un chrétien, nous devons, mes chers Compatriotes, nous réarmer physiquement et spirituellement.
Gesta Dei per Francos
CD
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