La semaine passée, ceux qui, pour gouverner la France se contentent de faire du bruit, ont joué le spectacle de la fermeté à Lunel, ville de 26.000 habitants du département de l'Hérault d'où une quinzaine de ceux que l'on pourrait appeler afin de ne pas (trop) choquer les âmes sensibles, des "français bien malgré eux", sont partis faire le "djihad" (huit, aujourd'hui, seraient déjà morts, les autres, souhaitons le, ne devraient pas tarder à subir le même sort).
Et tous nos experts des médias de masse, sociologues d'état ou politiciens sans âme ni conviction de s'interroger sur le pourquoi du comment...
Renaud Camus n'est pas un auteur, et c'est peu dire, qui a bonne presse chez les tenants de la pensée dominante. En 2010, il pensait le concept du "grand remplacement", titre éponyme d'un de ses ouvrages ré-édité en 2012 à compte d'auteur puisque pour "mal-pensance" il fut privé à l'époque d'éditeur au pays des "Charlies". Voici ce qu'il écrivait.
"J'étais dans de vieux villages de l'Hérault, donc, de vieux gros villages ronds et fortifiés, aux rue étroites, aux maisons serrées de guingois les unes contre les autres, et qui an l'an mil avaient déjà, pour beaucoup d'entre eux, une solide expérience du monde. C'était avant la France, diront certains. Peut-être. Quoi qu'il en soit, maintenant, c'était après, aurait-on pu croire : parce qu'aux fenêtres et sur les seuils de ces très vieilles maisons, le long de très vieilles rues, apparaissait presque exclusivement une population inédite en ces parages et qui par son costume, par son attitude, par sa langue même, semblait ne pas lui appartenir mais relever d'un autre peuple, d'une autre culture, d'une autre histoire. Et dans Lunel qui n'est pas un village, c'était cette même impression d'avoir changé de monde sans être sorti de l'ancien, sans avoir quitté les rues et les places de notre pays, leurs statues, leurs églises, leurs anciens repères familiers. Combien sommes-nous à éprouver quotidiennement le même sentiment, et pas seulement dans l'Hérault, le Gard ou le Vaucluse, pas seulement dans la Seine-Saint-Denis quand nous pouvons encore nous y aventurer pas seulement dans le Nord ou le Pas-de-Calais, mais dans toutes les parties du territoire français, le long des trottoirs de nos villes, dans les transports en commun, dans le métro parisien, face aux images ou à la réalité de nos écoles ou de nos universités ? Comme si pendant le temps de notre vie, et moins encore, la France était en train de changer de peuple : on en voit un, on fait la sieste, c'en est un autre, ou plusieurs autres, et qui paraissent appartenir à d'autres rivages, à d'autres ciels, d'autres architectures, d'autres mœurs, c'est ce qu'ils semblent penser eux aussi.
On dira, en tout cas on nous dit tous les jours, c'est la doctrine officielle, radio et télévision nous la rabâchent à l'envi, et n'ont même plus à nous la rabâcher tant elles assument qu'elle est acquise, qu'elle va sans dire, que personne n'osera piper mot, on dira que c'est toujours le même peuple et qu'en son sein il n'y a que des Français : que ce sont-là les Français d'aujourd'hui. Couteau de Lichtenberg, toujours : on change le manche, puis la lame, mais c'est toujours le même couteau."
Pour comprendre le phénomène "Lunel" et l'islamisation des esprits en France, une lecture de Renaud Camus s'avère indispensable. Ceux qui comme moi l'ont lu dès 2010 ne sont nullement surpris par ce qui se déroule aujourd'hui sur le territoire de notre mère Patrie et qui ne constitue qu'un début.
Enfin, aux sceptiques du concept du "grand remplacement", s'ils sont Rouennais, je conseillerais une promenade dans le quartier Saint-Sever, particulièrement un jour de marché : dépaysement assuré sans avoir à prendre l'avion...
Mes chers Compatriotes, nous leur avons laissé l'Algérie, qu'ils nous rendent, entre autres, Saint Sever.
CD
Ventilateur en visite à Lunel |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire