Ce n’est pas qu’elles étaient toutes rutilantes les valeurs
dites de "gauche" lorsque Fanfan la
Teinture arriva au pouvoir en mai 2012. Non, tout juste
avaient-elles été ressorties du placard où Mitterrand les avait remisées trente
ans plus tôt, pour être dépoussiérées et ripolinées le temps d’une campagne
présidentielle, histoire de faire rêver le prolo et s’enflammer le bobo.
Dès
septembre 2012, le discours du renoncement qui renvoyait le changement pour « maintenant »
à la Saint Glinglin,
calma les ardeurs et le bon peuple comprit qu’une fois encore, sous un
gouvernement de gauche, il lui faudrait courber l’échine et tendre l’arrière
train. François ferait le reste…
Les illusionnistes occupèrent tout un printemps l’opinion
avec le mariage dit « pour tous ». Les belles âmes s’exaltèrent et se
pâmèrent devant une telle avancée de civilisation. Mais cet orgasme sociétal ne
maintint pas longtemps la gauche en l’air. Croissance inexorable du nombre de chômeurs,
creusement des déficits, fermeture à tour de bras d’entreprises, humiliation
diplomatique (Syrie), ramenèrent la gauche à son triste quotidien. En avalant
cette potion bien amère, le gogo de gauche croyait avoir tout subi et au moins
estimait-il être toujours le camp du bien, de la pensée progressiste
et de l’élégance d’esprit. Il n’était pas au bout de ses peines…
Voilà que, pour employer la terminologie qu’utilisait le
journal « Libération » lors des heures les plus sombres de notre
histoire (quinquennat Sarkozy), sous l’autorité d’un ministre socialiste,
furent exécutées cette semaine des rafles à la sortie des écoles pour
expulser du pays des lumières, d’innocentes écolières en situation irrégulière. Et
pour couronner le tout, dans la même semaine, une « grande
conscience de gauche » (Bedos) et un candidat du PS (Bourdeau) se mirent à
insulter deux femmes en invoquant, faux culs et ignorants qu’ils sont, l’esprit
rabelaisien et Hara Kiri, en les qualifiant de « conne » et de « salope »
sans que cela ne semble choquer les bien pensants qui, pour notre plus grand
malheur, nous gouvernent.
C’est que, mes chers Compatriotes, avant d’être des femmes,
Nadine Morano et Marion Marechal-Le Pen sont de droite. Ouf ! Les belles âmes sont rassurées. Alors, évidemment dans ces conditions, cela
excuse tout, même le fait que l’on puisse se conduire avec elles de la façon la
plus vulgaire qui soit.
On savait que pendant le quinquennat Hollande, la gauche
toucherait le fond mais personne n’aurait osé professer qu’il se situerait aussi bas.
CD
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