Vous vous souviendrez certainement mes chers compatriotes, de Néron, cet empereur Romain que l'on accusa d'être à l'origine de l'incendie de Rome et qui déclamait de la poésie au milieu des flammes dont il se délectait.
Macron n'aime ni la France, ni les Français, ce "peuple de réfractaires" et dont certains "ne sont rien". Comme ses récents prédécesseurs, il laisse couler la France en orchestrant son naufrage.
Certains ont été choqués hier, d'entendre des députés entonner la "Marseillaise" dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale au moment du discours d'Elisabeth Borne. Personnellement, cela ne m'aurait pas gêné s'il ne s'était agi des députés islamo-gauchistes de la NUPES qui, en quelque sorte, se sont livrés là, à une "appropriation culturelle" lorsque l'on sait que certains d'entre eux, comme Danielle Obono, se refusent à dire "Vive la France".
Manifestations, dégradations, affrontements vont rythmer les prochains jours et tout cela pour une réformette qui ne servira à rien puisque mal pensée, mal orchestrée et incomplète.
Mal pensée puisque le passage de 62 à 64 ans ne pouvait être vécu que comme une provocation, alors que l'on aurait pu fixer un nombre de trimestres de cotisation variable selon un système de bonus/malus en fonction de la pénibilité des emplois mais dans la tradition technocratique française, des petits bonshommes gris dans leurs bureaux ont tracé une ligne qui se devait d'être la même pour tous, sauf pour les fonctionnaires et autres régimes spéciaux, est-il utile de le préciser...
Mal orchestrée, une réforme qui touche à une vache sacrée pour les Français devait avoir droit à un vrai débat démocratique. Le référendum eut été le meilleur vecteur mais surtout pas un débat tronqué, limité à 50 jours à l'assemblée nationale, bloqué au sénat et pour finir par un 49-3. Ces amateurs de "macronnards" ont tout fait pour faire sauter le couvercle d'une marmite déjà bouillonnante.
Incomplète. Faire travailler des gens jusqu'à 64 sans avoir amélioré leur employabilité auprès des entreprises, revient à les condamner au chômage et c'est un des buts recherchés, in fine, à diminuer mécaniquement le montant des pensions.
Pourquoi ne pas avoir réfléchi à la modification de l'assiette de calcul des cotisations en sortant de l'alternative niaise du "on augmente les cotisations ou on diminue les pensions" ? Pourquoi ne pas relancer une politique familiale et de la natalité ? Et surtout, pourquoi ne pas relancer une véritable politique de réindustrialisation de notre pays qui ne soit pas limitée à de la communication par quelques phraseurs de type Bruno Lemaire ? Tous ces volets manquent à cette réformette, ni faite ni à faire, qui obligera d'ici à quelques années, les gouvernants de l'époque à remettre l'ouvrage sur le métier.
Les Français, appauvris par l'inflation, brimés dans leur liberté de circuler par les ZFE, menacés dans leur identité culturelle par une immigration de conquête, grognent de plus en plus fort. La marmite aujourd'hui déborde dans la rue. Jusqu'où et surtout, jusqu'à quelle hauteur ?
Fallait pas voter pour Néron.
A suivre
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