Ah, Pauvre Maréchal ! Le voici, une fois encore, convoqué par l'actualité. C'est un réflexe pavlovien de la gauche et de la droite chochotte colonisée par l'idéologie de gauche. Dès qu'un patriote montre le bout de son nez, ils nous resservent des pastilles Vichy.
Il me semble utile, une fois encore sur ce blog, de replacer l'église au milieu du village en rappelant quelques vérités historiques, assez éloignées de la bouillie révisionniste servie durant cette élection présidentielle par des journaleux incultes, partiaux et inféodés à leurs propriétaires financiers.
En 1940, le Maréchal n'est pas arrivé à la tête de la France par hasard. Après la débâcle de mai et juin de la même année (débâcle due au pacifisme bêlant de la gauche, relire Marc Bloch), c'est le sénat et l'assemblée nationale issus du Front Populaire (socialistes et communistes) qui votèrent les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Faut-il rappeler que les Doriot, Laval et Déa, principaux acteurs de la collaboration avec l'Allemagne, étaient de gauche et que Maurice Thorez, le Jean Luc Méchancon de l'époque, fila comme un péteux se planquer à Moscou durant la totalité de la guerre...
Et coté De Gaulle, me demanderez-vous, mes chers Compatriotes, qui retrouva-t-on ?
« A Londres, j’ai croisé la cagoule et la synagogue ». Cette phrase du Général donne à elle seule, la réponse. En juin 40, les premiers résistants autour de lui furent des juifs, quelques hommes de sac et de corde et des patriotes de droite.
Plus près de nous, François Mitterrand, l'idole de la gauche bobo et people, fut décoré de la Francisque par le Maréchal en personne et pendant ses deux septennats fit fleurir chaque année, la tombe du Maréchal Pétain.
Si François Hollande s'est réclamé comme étant le fils spirituel de François Mitterrand et le père spirituel d'Emmanuel Macron et bien on voit là que le grand père spirituel de Macron fleurissait tous les ans la tombe du Maréchal Pétain !
Enfin, à tous les "Jean Moulin de foire du trône" qui repartent ces temps-ci dans une grande quinzaine anti-Le Pen, je ne saurais trop leur conseiller d'éviter de porter un jugement sur l'histoire d'hier avec leurs yeux d'aujourd'hui, yeux d'autant mal éclairés qu'ils le sont par l'enseignement dispensé par la fabrique nationale à crétins, réductrice de cerveaux et d'esprit critique.
CD
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