Mes chers Compatriotes, il est dommage qu'à l'époque du "tout communication", Frédéric Sanchez n'ait pas mes coordonnées. En effet, il cherche pour mettre en pâturage sur un terrain situé à Bihorel dont la métropole est propriétaire (au fait pourquoi ? ) des brebis ou des chèvres et je dois dire que j'aurais eu quelques noms à lui suggérer, choisis au sein de la majorité municipale, qui pour une fois auraient pu ainsi se rendre utile à notre commune.
Bref la métropole cherche donc des brebis et/ou des chèvres à mettre en pâturage, pardon en "écopâturage" sur le territoire de Bihorel. Et oui, mes chers Compatriote, à notre époque moderne, tout ce qui broute dans un champ ne pâture plus (ça c'était pendant la période obscurantiste de notre histoire) mais maintenant "écopâture". Ainsi, sans le savoir, grâce aux lumières d'E.E.L.V et des communicants de la métropole, l'ordre des ruminants participe au progrès dans le cadre du développement durable et raisonnable.
Je ne doute pas un instant que pour ce faire, un appel d'offres va être organisé dans le plus pur respect des marchés publics... Dans la France d'avant, ce genre de dossier aurait été résolu dans la plus totale discrétion par le maire lui-même, qui aurait pris contact avec les paysans du coin et aurait choisi celui qui lui aurait promis en échange le plus grand nombre de gigots et de trains de côtes à mettre dans son garde-manger.
Mais voilà, nous sommes quand même au 21ème siècle, comme disent celles et ceux qui croient que l'histoire du monde n'a débuté qu'avec la leur, et de nos jours, un service à la métropole est même dédié à ce type de problématique, pour employer un terme dont se régalent nos technocrates.
Bien évidemment, pour justifier leurs postes, ces fonctionnaires territoriaux qui font la fierté de notre belle métropole, ont établi un cahier des charges "strict", nous est-il précisé.
Avez vous une idée, mes chers Compatriotes, quant aux critères "stricts" que devront respecter brebis et chèvres en "écopâturage" à Bihorel ? Devront-elles ne pas dépasser un nombre maximum de décibels en bêlant ou chevrotant afin de respecter la tranquillité du voisinage ? S'engager à produire une quantité optimale de déjections en adéquation avec la capacité d'auto-recyclage en rapport avec la superficie de la dite parcelle, respectant ainsi son développement durable et raisonnable ? J'avoue être perplexe...
Enfin, mes chers Compatriotes, je suis surpris que le Président socialiste de Rouen métropole qui devrait être un champion de la parité homme / femme (si je puis dire) fasse preuve dans ses recherches d'une telle discrimination négative envers le sexe masculin !
En effet, pourquoi des brebis et des chèvres plutôt que des boucs et des moutons ? A moins que la théorie du genre ne se soit invitée également chez les ovins et les caprins et que quelques chèvres parmi celles choisies revendiqueront le statut de bouc et s'engageront à assumer leur choix ? Cela fait peut-être partie du cahier des charges très strict ?
De telles pertes de temps, de tels gaspillages de l'argent public en procédures aussi inutiles qu'ineptes me donnent le sentiment que nous sommes
administrés selon les anciennes méthodes des bureaucraties attachées aux républiques démocratiques
socialistes du siècle passé. A Rouen métropole, on est visiblement nostalgique
de cette époque.
Bref mes chers Compatriotes, les contribuables que nous sommes tous, pourront constater une fois encore, comme est bien utilisé le produit des diverses taxes et nombreuses contributions qui nous sont imposées mais qui sont le pendant de toutes gestions socialistes. Qui d'autre en effet que des socialistes, mobiliserait plusieurs fonctionnaires pour réaliser un appel d'offres dans le but de mettre deux chèvres à brouter de l'herbe dans un champ ?
CD
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