Lors de cette journée de deuil national, méditons ensemble, mes chers Compatriotes, cet avertissement (passé quasiment inaperçu) que lançait en août dernier aux occidentaux l'Archevêque de Mossoul, Mgr Amel Shimoun Nona, dans un entretien accordé au
journal italien Corriere de la Sera (1).
« Notre souffrance est un prélude à ce que
vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, souffrirez dans un futur
proche », a crié l’archevêque à ses frères chrétiens d’Occident. «
S’il-vous-plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et
démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la
réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de
musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des
décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos
principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce
n’est pas une chose certaine. L’Islam ne dit pas que tous les êtres
humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne
comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d’un ennemi que
vous aurez accueilli dans votre maison. ».
Depuis hier, j'entends beaucoup de phrases commencées par "il n'y a pas de mot pour...". Et bien si, mais ces mots là ne se trouveront pas dans le politiquement correct. Dans les jours qui viennent, il sera temps de les prononcer. Aujourd'hui, laissons la place au recueillement en souvenir de ceux qui sont morts hier, au champ d'honneur en défendant nos libertés, non pas un fusil à la main mais en portant selon l'expression d'Albert Londres "la plume dans la plaie" (2).
CD
(1) même Jean Luc Méchancon, lecteur assidu de la presse italienne (cf affaire Zemmour), est passé à coté.
(2) sans oublier les policiers morts à leurs cotés
(2) sans oublier les policiers morts à leurs cotés
Il faut rétablir la peine de mort pour nous protéger de ces fous, ceci est une histoire de légitime défense.
RépondreSupprimerMalgré la loi de l’Eglise « Tu ne tueras point » (Exode 20, 13), l’Ancien et le Nouveau Testaments prévoient la peine de mort pour un certain nombre de crimes : « Quiconque aura répandu le sang de l’homme, que son sang soit répandu » (Genèse 9, 1-6).
Le pape Innocent III leur fait signer en 1208, une formule d’abjuration où il est dit : « Nous affirmons, touchant la puissance séculière, qu’elle peut sans péché mortel exercer le jugement du sang, pourvu qu’elle procède, en portant la sentence, non par haine mais par jugement. »
Tous les juristes du Moyen Âge, laïques ou ecclésiastiques, partagent cette conception. Saint Thomas d’Aquin écrit ainsi au XIIIème siècle :
« Si quelque individu devient dangereux pour la société et que son
péché soit contagieux pour les autres, il est louable et salutaire de le mettre à mort au nom du bien commun » [1] ;
« Si celui qui tue volontairement son semblable commet un assassinat, il existe cependant des cas où la peine de mort peut être donnée sans péché, comme lorsqu’un soldat tue son ennemi ou qu’un juge prononce une peine capitale contre l’auteur d’un crime » [2].
Dans un pays laïc et républicain, et Dieu merci (!) nous y sommes, ce n'est pas Dieu qui fait la Loi, ce sont les hommes. Il est plus que temps que les fanatiques de toute obédience en tiennent compte.
SupprimerLaïc, laïc; comme vous y allez ! Dans les cantines scolaires, c'est quand même Mahomet qui fait les menus...
RépondreSupprimerEt puis dans les fanatiques, j'espère que vous n'oubliez pas les laïcards.
Je suis d'accord avec vous : dans les écoles, les cantines, les cliniques ou les piscines, ce sont les lois de la République qui doivent s'appliquer strictement, partout et tout le temps ; c'est mon côté laïcard et c'est un fanatisme que je revendique car il nous préserve de tous les autres fanatismes.
SupprimerUne fois pour toute, les religions relèvent exclusivement de la sphère privée et pour tout le reste, c'est l'Etat républicain qui s'impose.
Vous êtes bien comme tous les fanatiques : vous ne tolérez que votre idéologie, vous êtes aussi dangereux que les autres.
RépondreSupprimerLe laïcisme à tout crin ne produira qu'une société déculturée sans histoire ni mystique au sens que Péguy donnait à ce terme.
CD